Sous le prisme de l'orthographe : analyse des homophones en classe de FLE et propositions didactiques

Abstract

Résumé : Cet article examine les défis rencontrés par les apprenants en français dans la compréhension et l'utilisation des homophones, en se concentrant particulièrement sur les homophones grammaticaux. Une étude de Massarenti (1980)[1] indique que ces homophones représentent une source significative d'erreurs, avec des pourcentages élevés d'erreurs pour des couples spécifiques tels que "a/à" et "on/ont". Les dictées mettent en évidence des difficultés liées à la gestion des accents, avec une tendance des étudiants à rétablir davantage d'accents phonétiques que d'accents distinctifs Pour remédier à ces difficultés, des stratégies pédagogiques sont suggérées. Les enseignants devraient consacrer du temps à l'enseignement des homonymes, en privilégiant des activités de rédaction telles que des dictées, et fournir une correction approfondie pour renforcer la compréhension chez élèves. Du côté des étudiants, enrichir le vocabulaire par la lecture, utiliser des outils audiovisuels, répondre à des quiz sur l'homonymie et maîtriser l'orthographe, en particulier la prononciation des homophones, sont recommandés. L'article souligne l'importance de comprendre les nuances sémantiques des homophones, en particulier les mots accentués qui peuvent changer de valeur en fonction du contexte. En adoptant ces approches, enseignants et étudiants doivent collaborer pour améliorer la maîtrise des homophones, contribuant ainsi à une rédaction plus efficace en français. La compréhension des contextes d'apparition des homophones et des accents distinctifs versus phonétiques est cruciale pour renforcer ces compétences linguistiques essentielles. Mots-clés : homophones, homonymes, orthographe, apprenants du FLE, accent distinctif,