Sciences, Eaux & Territoires (Apr 2008)
De la connaissance des macro-algues : une première approche
Abstract
Les stations de sports d'hiver sont confrontées à de nombreuses incertitudes tant structurelles que conjoncturelles; les modalités de leur gestion constituant un axe important de réflexion dans la plupart des stations. En effet, la loi Montagne de 1985 a conféré aux communes la responsabilité du pilotage des stations; une gestion qu'elles assument ou bien délèguent à des opérateurs privés, par l'intermédiaire de délégations de services publics. Ces choix conduisent à des formes de relations variables entre acteurs privés et publics, et ont souvent opposé deux modèles de management, le «corporate model» et le «community model». Cette communication veut montrer que les situations concrètes se situent plutôt dans un entre-deux, où l'enjeu est plutôt de décrypter le système d'acteurs, les logiques d'action ainsi que les modes de coordination. Dans ce domaine, l'informel compte tout autant que le contenu formel des relations entre acteurs, conduisant à qualifier le mode de gouvernance, c'est-à-dire les «arrangements formels et informels entre intérêts publics et privés, à partir desquels sont prises et mises en oeuvre les décisions» (Le Galès, 1995). Cette imbrication formel-informel a ainsi fortement guidé notre analyse de la station des Arcs en Savoie, où nous soulignerons d'une part, le manque de référentiel commun entre la commune et l'opérateur privé chargé du domaine skiable et d'autre part, la volonté de certaines associations de pousser à renouer un dialogue, préalable à des choix et décisions collectifs.