Akofena (Sep 2024)

Commercialisation de poisson frais dans la ville de N’Djamena

  • Antoinette DENENODJI

DOI
https://doi.org/10.48734/akofena.n013.vol.3.29.2024
Journal volume & issue
Vol. 03, no. 013

Abstract

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Résumé : Le secteur de la pêche contribue de manière significative à la sécurité alimentaire et à la création des revenus supplémentaires. Le présent article traite la commercialisation de poisson frais dans la ville de N’Djamena. L’objectif de cette réflexion consiste à analyser les raisons d’être de cette activité et l’organisation des acteurs dans leurs opérations quotidiennes. L’étude s’est appuyée sur l’exploitation des données primaires et secondaires collectées sur les terrains, bibliothèque et sur le web. Le traitement de ces données qualitatives et quantitatives a abouti aux résultats ayant mis en évidence la question des enjeux socioéconomiques des opérations de la commercialisation de poisson frais dans la ville de N’Djamena. De ce fait, cinq (05) principaux groupes d’acteurs ont été identifiés : les grossistes, intermédiaires, détaillantes, transporteurs et les consommateurs. Il ressort de cette étude qu’il existe (04) sites de grossistes (à Chagoua à côté du Viaduc, celui du carrefour Douguia-Djarmaya, d’Andourmane et d’Afrouck). La vente de poissons frais dans la ville de N’Djamena est assurée à plus de 97% par les femmes. Cependant, les 47% de ces détaillantes sont célibataires et seulement 11% divorcées. Toutefois, les 43% sont des analphabètes et 5% ont fait l’école coranique. Par ailleurs, la commercialisation de poissons frais constitue à l’autosuffisance alimentaire mais aussi une importante source des revenus. C’est ainsi que les recettes estimatives annuelles de 275 principaux acteurs se totalisent à une somme de 3.051.190.000 FCFA/an. Mots-clés : Commercialisation, poissons frais, ville, N’Djamena, Tchad