Italies (Dec 2000)
« Materia » e « maniere » della nobiltà : Il Gentilhuomo di Girolamo Muzio
Abstract
Matteo Palumbo, partant des accents virulents de Machiavel contre les gentilshommes, engeance parasite à éradiquer, contraire aux valeurs républicaines, se penche sur le traité du vénitien Girolamo Muzio, Il Gentilhuomo qui, en ce XVIème siècle où l’on disserte beaucoup sur l’idée de noblesse, essaie de définir ce que l’on doit entendre par « noble » : « chiarezza di virtù » plutôt que « generatione di antico sangue », la dimension « civile » se situant au premier plan. Le traité aboutit à un éloge de Venise où tout « virtuoso » peut avoir sa part d’honneurs. Il s’adresse en fait à ceux qui ne sont ni nobles ni « vili », pour lesquels il est devenu nécessaire de bâtir une théorie souple de la noblesse, adaptée aux multiples activités humaines.
Keywords