Arheološki Vestnik (Apr 1971)

Se nekaj misli o zgodnjesrednjeveški figuralni plastiki v Sloveniji

  • Paola Korošec

Journal volume & issue
Vol. 22

Abstract

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Comme dans la littérature scientifique on attribue toujours à la que[1]stion de la création sculpturale du haut moyen âge dans la phase slave un certain nombre d’éléments, qui du point de vue archéologique n’ont pas encore été bien élaborés ou seulement traités d’après les anciennes notions culturo[1]chronologiques, dans ce traité l’auteur essaie, par l’analyse des objets parti[1]culiers, de valoriser leur appartenance culturelle et temporelle. Pour la solu[1]tion du problème de la sculpture du haut moyen âge, l’auteur a analysé le tableau en relief encastré dans la façade de la chapelle de St. Georges sur les Svete gore à Bizeljsko, un fragment en relief avec une tête humaine dé[1]couvert dans le jardin de Sadnik à Celje, et parmi les autres objets, seule[1]ment une fibule en forme de paon de la tombe N° 252 de la nécropole de Bled-Pristava et une fibule avec la représentation d’un centaure archer de la nécropole de Bled-brdo. Pour la valorisation du relief des Svete gore (fig. 1), bien qu’il n’ait, pas d’analogies directes, l’auteur estime qu’il fait partie de la série des mo[1]numents du territoire des Alpes Orientales et des Préalpes,5 de la Pannonie,6 de la Bosnie,7 de la Macédoine, etc. de la période romaine et postromaine.8 Il présente des analogies dans la technique ornementale, dans certaines formes des figures, dans les éléments de l’habillement et semblable.9 La technique, dans laquelle la représentation est exécutée, a sa source, selon l’opinion gé[1]nérale dans la technique de l’incision dans le bois des temps préhistoriques.10 Dans l’antiquité, elle a été transposée sans changement sur la pierre pour l’exécution des monuments. Grâce au fait qu’ils avaient ici un caractère plus autochtone, elle fut pratiquée même après l’occupation romaine, jusqu’à la fin du 5e ou au milieu du 6e siècle.11 Les monuments antiques et postantiques y sont rappelés aussi par la tenue statique et dure de l’image,12 son vêtement avec la partie inférieure plissée et la partie supérieure quadrangulaire,14 et la forme allongée de la tête avec des détails sommairement présentés.16 Bien que ce relief aurait pu être exécuté aussi à la transition de la préhistoire à l’an[1]tiquité, en se fondant sur ces éléments, l’auteur incline à la conjecture qu’il se range dans le cercle de la création artistique qui s’est formé après la chute de l’empire romain et correspond à la datation de la Ie phase de con[1]struction de la chapelle de St. Georges. Il s’appuie sur le fait que certains signes de l’inscription sur le monument ressemblent à des signes particuliers de l’inscription qui se trouve au-dessus de la porte d’entrée. Il appartient à la phase la plus ancienne, c’est-à-dire à la formation de la nef de cet édifice. D’après l'auteur, le monument représenterait le donateur de la chapelle, qui avait le caractère sépulcral. L’édifice est daté de la fin du 5e ou de la première moitié du 6e siècle.19 Cette datation ne peut pas même être mise en doute par les signes qui appartiennent à un système d écriture préhistorique23 non encore découvert, parce qu’ils ont pu être conservés à des fins de culte jusqu’au début du haut moyen âge. A la différence du monument ci-dessus, le fragment de Celje (fig. 2) a des analogies authentiques dans la figure féminine avec celle de la plaque de pierre de Vidoštak, petit village à quatre kilomètres de la petite ville de Stolac en Herzégovine (fig. 3). Les analogies existent non seulement dans la ressemblance des figures et de leurs détails et dans la même exécution tech[1]nique, mais encore dans les mêmes dimensions. La plaque d’Herzégovine porte en soi des éléments expressifs, tels que les détails du costume, qui laissent pressentir dans sa création la présence de la population autochtone.32 Etantdonné que le relief herzégovinien appartient sans doute à une plaque fu[1]néraire, une telle détermination du fragment de Celje aussi était exacte, sauf qu’elle ne devait pas seulement représenter une figure masculine, mais encore ime figure féminine. Les mêmes dimensions des deux figures33 n’expriment pas seulement leur liaison chronologique, mais qu’elles sent des oeuvres de certains ateliers qui exécutaient leurs produits suivant des mesures fixées, comme l’architecture en connaissait à la fin du 5e et dans la première moitié du 6e siècle.40 Selon l’auteur, de tels ateliers pouvaient opérer autour des an[1]ciennes habitats — urbaines — plus importantes (Celeia — Dalluntum).41 A la différence du fragment de Celje, le relief des Svete gore peut être l’oeuvre d’artisans villageois, qui cultivaient un art plus proche du sens créa[1]tive de la population, qui même du temps de l’empire romain conserva son caractère autochtone.42 Parmi les petits objets qui sont rangés parmi les éléments destinés à l’interprétation de la sculpture figurative du haut moyen âge, la première place revient à une fibule en forme de paon. Celle-ci est une partie du mobi[1]lier funéraire d’une tombe qui contenait encore deux boucles d’oreilles avec une pendeloque en forme de corbeille, un collier de perles de différents cou[1]leurs et deux bracelets en fer.43 Tous ces éléments font dater la découverte jusqu’à la fin du 6e siècle,44 C’est une partie de la culture matérielle de la population autochtone, qui demeura en ces lieux jusqu’à l’arrivée des Slaves.45 La fibule elle-même est un symbole chrétien47 expressif et elle est sur notre territoire une importation du territoire de l’Italie.48- 49 Elle appartient au type des fibules zoomorphes, qui sont une segment culturel particulier, qui n’a pas encore été ethniquement déterminé jusqu’à présent.51 A côté de la technique mention[1]née de l’exécution, des symboles, du mobilier funéraire et autre, le fait qu’elle n’appartient pas à la culture matérielle slave est attesté aussi par l’exécution de l’oeil, qui est habituelle aussi pour la sculpture datée avec certitude au 6e siècle.53 Etant donné la symbolique chrétienne, elle appartenait à la population autochtone romanisée, qui cultivait en ces lieux une culture romaine provin[1]ciale.54 Bien que le deuxième cas traité appartienne au type des fibules caran[1]taniennes plates rondes,56 il faut considérer que les mêmes fibules étaient utili[1]sées aussi dans la phase du peuplement préslave.57 Etant donné qu’une telle ornementation figurative ne se manifeste pas sur les fibules qui sont sûre[1]ment datées dans la période slave, l’auteur suppose qu’elle a pu appartenir à une tombe plus ancienne détruite,58 ou bien elle a été faite dans la phase slave, où à côté de la forme elle a reçu aussi une représentation qui a son origine dans l’antiquité (sur les pièces de monnaie,59 les mosaïques et les fres[1]ques,60 les manuscrits et particulièrement les herbiers61 de caractère apo[1]cryphe). Parmi les fibules slaves elle représente aujourd’hui une pièce unique. En terminant, l’auteur conclut que tous les cas ci-dessus utilisés n’appar[1]tiennent pas à la phase slave, bien que la figuration humaine présente jusqu’à l’arrivée des Slaves, en tant que partie de la création artistique qui s’est formée sur la base des aspirations artistiques autochtones, soit imprégnée d’éléments antiques déjà du temps de l’occupation romaine. Dans la conser[1]vation de cette tradition, l’Eglise chrétienne eut un grand rôle pour la for[1]mation de l’image humaine. Dans l’art profane, à côté du portrait idéalisés'affirme la symbolique.65 Les Slaves qui se rencontrent avec cette tradition antique expriment, sous l’influence d’une structure sociale différente, d’une économie différente et avant tout de la religion, dans leur vouloir artistique aussi un état d’âme différent, qui est plus lié avec la nature.