CJC Open (Apr 2022)

Comparative Effectiveness and Safety of Direct Oral Anticoagulants vs Warfarin Among Obese Patients With Atrial Fibrillation

  • Laurie-Anne Boivin-Proulx, MD, MSc,
  • Brian J. Potter, MDCM, SM,
  • Marc Dorais, MSc,
  • Sylvie Perreault, BPharm, PhD

Journal volume & issue
Vol. 4, no. 4
pp. 395 – 405

Abstract

Read online

Background: Obese patients are underrepresented in clinical trials assessing the comparative effectiveness and safety of use of direct oral anticoagulants vs use in atrial fibrillation (AF) patients. Methods: Using data from Quebec provincial administrative databases, for the years2010-2017, we created a retrospective cohort of patients with inpatient or outpatient coding for AF and obesity who were newly prescribed an oral anticoagulant. The primary safety outcome was a composite of intracranial, gastrointestinal, and major bleeding from other sites, and the primary effectiveness outcome was a composite of ischemic stroke, systemic embolism, acute myocardial infarction, and death in the first year after oral anticoagulant initiation. Treatment groups were compared using inverse-probability-of-treatment-weighting Cox proportional-hazards models. Results: A total of 2263 patients were included, of whom 1253, 403, and 539 filled a warfarin, standard-dose rivaroxaban, and standard-dose apixaban prescription, respectively. Standard-dose rivaroxaban was associated with a similar composite safety (hazard ratio [HR] 0.91; 95% confidence interval [CI] 0.44-1.91) and composite effectiveness risk (HR 1.42; 95% CI 0.99-2.04) compared to warfarin, whereas standard-dose apixaban was associated with a lower composite safety (HR 0.40; 95% CI 0.16-0.98) and similar composite effectiveness risk (HR 0.96; 95% CI 0.67-1.39). Conclusion: Use of direct oral anticoagulants in obese AF patients was associated with a similar effectiveness and safety profile to that of warfarin use. Résumé: Introduction: Les patients obèses sont sous-représentés dans les essais cliniques qui portent sur l’évaluation de l’efficacité comparative et l’innocuité de l’utilisation d’anticoagulants oraux directs vs leur utilisation chez les patients atteints de fibrillation auriculaire (FA). Méthodes: À l’aide des données de la base de données administratives provinciales du Québec, des années 2010-2017, nous avons créé une cohorte rétrospective de patients dont le codage des séjours hospitaliers et en ambulatoire étaient la FA et l’obésité qui avaient récemment reçu une ordonnance d’anticoagulants oraux. Le principal critère d’évaluation de l’innocuité était un critère composite qui associait les hémorragies intracrâniennes, gastro-intestinales et majeures d’autres sites, et le principal critère d’évaluation de l’efficacité était un critère composite d’accident vasculaire cérébral, d’embolie systémique, d’infarctus aigu du myocarde et de décès dans la première année après l’amorce des anticoagulants oraux. Nous avons comparé les groupes de traitement à l’aide des modèles à risques proportionnels de Cox basés sur la probabilité inverse de pondération de traitement. Résultats: Nous avons retenu un total de 2 263 patients, dont 1 253, 403 et 539 ont pris de façon respective les médicaments prescrits suivants : la warfarine, le rivaroxaban à la posologie standard et l’apixaban à la posologie standard. Le rivaroxaban à la posologie standard était associé à un risque de survenue d’un événement compris dans le critère composite de l’innocuité (ratio d’incidence approché [RIA] 0,91; intervalle de confiance [IC] à 95 % 0,44-1,91) et un risque de survenue d’un événement compris dans le critère composite de l’efficacité (RIA 1,42; IC à 95 % 0,99-2,04) similaires par rapport à la warfarine, tandis que l’apixaban à la posologie standard était associé à un risque de survenue d’un événement compris dans le critère composite de l’innocuité plus faible (RIA 0,40; IC à 95 % 0,16-0,98) et un risque de survenue d’un événement compris dans le critère composite de l’efficacité similaire (RIA 0,96; IC à 95 % 0,67-1,39). Conclusion: L’utilisation d’anticoagulants oraux directs chez les patients obèses atteints de FA était associée à un profil d’efficacité et d’innocuité similaire à celui de l’utilisation de la warfarine.