Linguistica (Nov 1975)

André Gide et Les fleurs du mal de Baudelaire

  • Breda Cigoj Leben

DOI
https://doi.org/10.4312/linguistica.15.1.17-28
Journal volume & issue
Vol. 15, no. 1

Abstract

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Andre Gide connut à fond le charme de la poésie vers 1885, à l'âge de seize ans, quand on lui permit de fouiller seul dans la bibliothèque de son père. A cette époque il tenait la poésie pour «la fleur et l'aboutissement de la vie» (J. II, 491). Ce fut Victor Hugo dont il apprit par creur nombre de pièces, ce fut surtout Henri Heine, lu d'abord dans la traduction et bientôt dans le texte, qui le boulversèrent profondément: J e me revois, étendu sur le tapis, à I'étrusque, au pied de la petite bibliothèque ouverte, en ce printemps de ma seizième année, tremblant à découvrir, a sentir s'éveiller et répondre à l'appel d'Henri Heine l'abondant priritemps de mon cceur( Ibid., 482).

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