Comparative Legilinguistics (Oct 2017)

LE PROBLÈME D’ÉQUIVALENCE DE TERMINOLOGIE SUR « LES BIENS » ET « LE PATRIMOINE » DANS LE CODE CIVIL FRANÇAIS ET JAPONAIS

  • Yuki HORIE

DOI
https://doi.org/10.14746/cl.2017.30.1
Journal volume & issue
Vol. 30

Abstract

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Au Japon, dans l’ère Meiji en 1868, la traduction du Code Napoléon, qui était considéré comme le droit le plus complet à ce moment-là, fut réalisée. La création du Code civil japonais par la traduction du Code Napoléon a donné une occasion aux Japonais de connaître des idées nouvelles qui n’existaient pas à cette époque-là. Cette introduction de nouvelles notions à causé de créer un grand nombre de néologismes. À cette époque-là, la terminologie « biens » a étée traduite comme « 財産 zaisan » et la terminologie « patrimoine » comme « 資産 shisan » par Mitsukuri Rinsho箕作麒麟et Gustave Emile Boissonade de Fontarabie. Aujourd’hui « 財産 zaisan » est accepté comme l’équivalence des « biens », par contre la traduction du « patrimoine » sont très variés ; « 家産 kasan » « 資産 shisan » « 財産体 zaisantai » « 財物 zaibutsu » selon les traducteurs. Dans cet article, nous allons d’abord observer le Code civil ja-ponais du point de vue historique, ensuite le concept sur « les biens » et « le patrimoine » dans le Code civil français de l’époque, aussi si ce concept fran-çais était bien compris et accepté dans le Code civil japonais. À la fin, nous allons examiner quel type de traduction est le plus approprié pour « les biens » et « le patrimoine » à partir de considérations linguistiques.

Keywords