Canadian Oncology Nursing Journal (Aug 2024)

Énoncé de position de l’APHON, de l’ACIO/CANO et de l’ONS sur la préservation de la fertilité des personnes atteintes de cancer

  • l’Association of Pediatric Hematology/Oncology Nurses,
  • l’Association canadienne des infirmières en oncologie,
  • l’Oncology Nursing Society

Journal volume & issue
Vol. 34, no. 3
pp. 424 – 426

Abstract

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Parmi les effets à long terme des traitements contre le cancer, l’infertilité (temporaire ou définitive) est l’un des plus répandus, mais des moins abordés avec les patients (Olsen et al., 2023; Poorvu et al., 2019; Ussher et al., 2018; Wettergren et al., 2020). Le risque d’infertilité dépend du type de cancer, du grade et du stade de la tumeur, de l’âge de la personne et des thérapies administrées. Certains traitements systémiques, comme la chimiothérapie, la radiothérapie ciblant le cerveau ou la région pelvienne, la greffe de cellules souches hématopoïétiques ou l’opération aux organes reproducteurs peuvent entraîner un dysfonctionnement gonadique. La préservation de la fertilité englobe toute procédure visant à conserver ou à protéger des ovocytes, des spermatozoïdes ou des tissus gonadiques des effets gonadotoxiques de la chimiothérapie, de la chirurgie ou de la radiothérapie pour que la personne puisse concevoir un enfant après les traitements (American Cancer Society, 2020; Oktay et al., 2018). Les procédures de préservation de la fertilité doivent être proposées aux personnes atteintes de cancer avant qu’elles commencent un traitement susceptible de détériorer ou de détruire leur système reproducteur.