CJC Open (Apr 2021)
Effect of Real-Time Physician Oversight of Prehospital STEMI Diagnosis on ECG-Inappropriate and False Positive Catheterization Laboratory Activation
Abstract
Background: ST-elevation myocardial infarction diagnosis at first medical contact (FMC) and prehospital cardiac catheterization laboratory (CCL) activation are associated with reduced total ischemic time and therefore have become the dominant ST-elevation myocardial infarction referral method in primary percutaneous coronary intervention systems. We sought to determine whether physician oversight was associated with improved diagnostic performance in a prehospital CCL activation system and what effect the additional interpretation has on treatment delay. Methods: Between 2012 and 2015, all patients in 2 greater Montreal catchment areas with a chief symptom of chest paint or dyspnea had an in-the-field electrocardiogram (ECG). A machine diagnosis of “acute myocardial infarction” resulted either in automatic CCL (automated cohort without oversight) or transmission of the ECG to the receiving centre emergency physician for reinterpretation before CCL activation. System performance was assessed in terms of the proportion of false positive and inappropriate activations (IA), as well as the proportion of patients with FMC-to-device times ≤ 90 minutes. Results: Four hundred twenty-eight (428) activations were analyzed (311 automated; 117 with physician oversight). Physician oversight tended to decrease IAs (7% vs 3%; P = 0.062), but was also associated with a smaller proportion of patients achieving target FMC-to-device (76% vs 60%; P < 0.001). There was no significant effect on the proportion of false positive activation. Conclusions: Real-time physician oversight might be associated with fewer IAs, but also appears to have a deleterious effect on FMC-to-device performance. Identifying predictors of IA could improve overall performance by selecting ECGs that merit physician oversight and streamlining others. Larger clinical studies are warranted. Résumé: Contexte: Un diagnostic d’infarctus du myocarde avec élévation du segment ST au moment du premier contact avec un professionnel de la santé et l’activation du processus de cathétérisme cardiaque avant l’arrivée à l’hôpital sont associés à une réduction de la durée totale de l’épisode ischémique, et sont donc désormais la méthode de préférence en cas d’infarctus du myocarde avec élévation du segment ST dans les établissements où l’intervention coronarienne percutanée primaire est possible. Nous avons voulu déterminer si la supervision par un médecin était associée à une amélioration de la justesse du diagnostic dans un tel contexte et les répercussions d’une interprétation additionnelle sur les délais de traitement. Méthodologie: De 2012 à 2015, tous les patients de deux zones desservies du Grand Montréal qui présentaient comme principal symptôme une douleur à la poitrine ou une dyspnée ont subi un électrocardiogramme (ECG) sur le terrain. Un diagnostic d’infarctus aigu du myocarde posé par l’appareil a automatiquement donné lieu à l’activation du processus de cathétérisme cardiaque (cohorte automatisée sans supervision) ou à la transmission de l’ECG à l’urgentologue de l’établissement où le patient était conduit pour la réinterprétation des résultats avant l’activation du processus de cathétérisme cardiaque. La performance du système a été évaluée en fonction de la proportion de faux positifs et d’activations inappropriées, ainsi que de la proportion de patients chez qui le délai entre le premier contact avec un professionnel de la santé et l’intervention était ≤ 90 minutes. Résultats: Quatre cent vingt-huit (428) activations du processus ont été analysées (311 automatisées; 117 après la supervision par un médecin). La supervision par un médecin était associée à une baisse non significative des activations inappropriées du processus (7 % vs 3 %; p = 0,062), mais était aussi associée à une plus faible proportion de patients chez qui le délai visé entre le premier contact avec un professionnel de la santé et l’intervention était respecté (76 % vs 60 %; p < 0,001). Aucun effet significatif quant à la proportion de faux positifs n’a été observé. Conclusions: La supervision en temps réel par un médecin pourrait être associée à une réduction des activations inappropriées du processus de cathétérisme cardiaque urgent, mais pourrait également nuire aux résultats quant au délai entre le premier contact avec un professionnel de la santé et l’intervention. L’identification des facteurs prédictifs d’une activation inappropriée du processus pourrait améliorer les résultats globaux en permettant de choisir les résultats d’ECG qui mériteraient d’être passés en revue par le médecin, et en déclenchant le processus habituel pour les autres. Des études cliniques de plus grande envergure sont de mise.