Akofena (Sep 2022)
La riziculture traditionnelle et son emprise dans le département de Gagnoa
Abstract
Face à l’urbanisation et la croissance démographique, les gouvernants africains font mains et pieds pour moderniser leur agriculture, dans le but de garantir l’autosuffisance alimentaire sur le continent. Pour cela, plusieurs projets agricoles, voire rizicoles ont déjà été mis en place. Dans cette dynamique, le défi majeur à relever est donc d’atteindre la sécurité alimentaire. Force est de constater que des pays africains bénéficient de conditions physiques et humains de développement de la riziculture mais sont de gros importateurs de riz. C’est le cas de la Côte d’Ivoire en général et en particulier du département de Gagnoa. Les deux (2) milieux rizicoles dans ce département sont les espaces de plateaux et ceux de bas-fonds. En outre, nos recherches et enquêtes de terrain sur la riziculture dans le département de Gagnoa ont permis de relever d’abord, la régression des productions de 2015 à 2018, qui sont successivement de 61 845 tonnes ; 55 207 tonnes ; 53 355 tonnes et 50 132 tonnes. Ensuite de constater l’état de santé de plus en plus précaire des producteurs. Néanmoins, cette activité traditionnelle rapproche et raffermi les relations étroites entre les producteurs. Ainsi, des études ont montré que la riziculture demeure encore traditionnelle en Afrique. Cet article a pour objectif de montrer l’impact de l’emprise de la riziculture traditionnelle sur les productions et sur la paysannerie dans le département de Gagnoa.
