Evaluation des effets pesticides de quatre plantes aromatiques : Moringa oleifera, Cymbopogon citratus, Ocimum basilicum et Artemisia annua en association avec le maïs (Zea mays) sur la chenille légionnaire d’automne (Spodoptera frugiperda J. E. Smith, 1797)

Abstract

Résumé : La chenille légionnaire d’automne est un bio agresseur qui ravage le maïs et qui menace la sécurité alimentaire car elle est peut entraîner d’importantes pertes de rendement si elle n’est pas bien gérée. La présente étude a été menée dans le but de contribuer à une gestion durable et raisonnée de ce ravageur, en évaluant les effets pesticides de quatre plantes aromatiques en association avec le maïs. Ainsi quatre associations des cultures ont été mises en place plus le témoin en monoculture. Il s’agit des associations maïs-moringa, maïs-citronnelle, maïs-artemisia et maïs-basilic. Les résultats ont révélé que de ces quatre plantes, Basilic (0%), Moringa (6,15%) et Citronnelle (7,75%) ont des effets biocides par rapport au témoin (21,26%). Trois plantes semblent avoir des effets biocides sur la chenille légionnaire mais la plus efficace est le basilic ; par contre l’artémisia semble être moins efficace sur la chenille légionnaire par rapport au témoin. Les résultats ont démontré que, concernant le temps de croissance, sauf V 10, le passage de temps a favorisé l’effectif de nombre de plantes infestées. Cependant, c’est seulement le niveau VR où la différence a été significative (p < 0.001). Du point impact sur la croissance et la production, les plantes aromatiques utilisées dans la lutte contre la chenille légionnaire n’ont aucun effet négatif ni sur la croissance ni sur la production de maïs. De ce fait, ces types d’associations peuvent être envisageables comme stratégies dans la gestion durable de la chenille légionnaire. Mots-clés : Evaluation - association– chenille légionnaire – plantes insecticides – maïs