sui-generis (Feb 2024)

Zur (Un-)Wissenschaftlichkeit der Individualisierungspraxis in forensisch-wissenschaftlichen Gutachten

  • Jana,
  • Kyriakos N. Kotsoglou

DOI
https://doi.org/10.21257/sg.247

Abstract

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Kategorische Zuordnungen von Spuren zu Gegenständen oder Personen in forensisch-wissenschaftlichen Gutachten, sog. Individualisierungen, erfreuen sich in der juristischen Praxis seit je her grosser Beliebtheit. Geläufige Beispiele finden sich in Fachbereichen wie der DNA-Analyse, der vergleichenden Handschriftenuntersuchung sowie, neuerdings, dem Gesichtsvergleich, den auch hiesige Behördenkreise in der Praxis zu verankern gedenken. Entgegen weitläufiger Auffassungen beruhen Individualisierungen in Sachverständigengutachten jedoch auf wissenschaftlich unhaltbaren Annahmen. Im vorliegenden Beitrag greifen wir diese Problematik einmal mehr kritisch auf und illustrieren sie anhand einer unlängst von forensischen Genetikern veröffentlichten Empfehlung, die darauf abzielt, DNA-Spurenzuordnungen auf Personen durch Sachverständige zu legitimieren. Wir zeigen auf, dass Individualisierungen in Sachverständigengutachten praktische, begriffliche und rechtstheoretische Probleme aufwerfen, und aus diesem Grund in sämtlichen forensisch-wissenschaftlichen Fachbereichen als praxisuntauglich zu betrachten sind. -- L'individualisation, c'est-à-dire l'association catégorique de traces à des objets ou à des personnes dans le cadre d'expertises forensiques est encore largement répandue dans la pratique juridique. On trouve des exemples courants dans des domaines spécialisés tels que les traces digitales, l'analyse de l'ADN, l'examen comparatif d'écritures et de signatures, et, plus récemment, la comparaison des visages, que les autorités de notre pays envisagent d'utiliser prochainement en routine. Contrairement aux idées reçues, l'individualisation dans les expertises forensiques repose sur des prémisses scientifiquement infondées. Dans le présent article, nous abordons une fois de plus cette problématique de manière critique et l'illustrons à l'aide d'une recommandation publiée récemment par des généticiens forensiques, visant à légitimer l'association de traces d'ADN à des personnes par des expert·e·s. Nous montrons que les individualisations dans les expertises forensiques posent des problèmes pratiques, conceptuels et théoriques et qu'elles doivent donc être considérées comme inadaptées à la pratique dans tous les domaines de la science forensique.