Appareil (Jan 2009)
Ni liquidation, ni restauration de l’aura. Benjamin, Pasolini et le cinéma
Abstract
Puisant dans la réflexion de Benjamin les éléments permettant de penser un passage des formes traditionnelles de narration à d’autres formes, contemporaines et susceptibles d’être accueillies au sein de l’appareil cinématographique lui-même, cet article cherche à situer les implications politiques émancipatrices propres à la conception benjaminienne du cinéma et à les articuler avec la difficile question de l’aura. Le parallèle ici développé entre Benjamin et Pasolini permet de relancer la discussion autour de l’aura, les regards évoqués dans La petite histoire de la photographie consonant étrangement avec ceux qui crèvent l’écran dans les Mille et une nuits, les uns et les autres faisant également signe vers une conception non romantique de l’histoire.
Keywords