CJC Open (Aug 2024)
An Interrupted Time-Series Analysis of the Impact of COVID-19 on Hospitalizations for Vascular Events in 3 Canadian Provinces
Abstract
Background: COVID-19 infection is associated with a pro-coagulable state, thrombosis, and cardiovascular events. However, its impact on population-based rates of vascular events is less well understood. We studied temporal trends in hospitalizations for stroke and myocardial infarction in 3 Canadian provinces (Alberta, Ontario, and Nova Scotia) between 2014 and 2022. Methods: Linked administrative data from each province were used to identify admissions for ischemic stroke, intracerebral hemorrhage, cerebral venous thrombosis, and myocardial infarction. Event rates per 100,000/quarter, standardized to the 2016 Canadian population, were calculated. We assessed changes from quarterly rates pre-pandemic (2014-2020), compared to rates in the pandemic period (2020-2022), using interrupted time-series analysis with a jump discontinuity at pandemic onset. Age group– and sex-stratified analyses also were performed. Results: We identified 162,497 strokes and 243,182 myocardial infarctions. At pandemic onset, no significant step change in strokesper 100,000/quarter was observed in any of the 3 provinces. During the pandemic, stroke rates were stable in Alberta and Ontario, but they increased in Nova Scotia (0.44 per 100,000/quarter, P = 0.004). At pandemic onset, a significant step decrease occurred in myocardial infarctions per 100,000/quarter in Alberta (4.72, P < 0.001) and Ontario (4.84, P < 0.001), but not in Nova Scotia. During the pandemic, myocardial infarctions per 100,000/quarter decreased in Alberta (–0.34, P = 0.01), but they remained stable in Ontario and Nova Scotia. No consistent patterns by age group or sex were noted. Conclusions: Hospitalization rates for stroke or myocardial infarction across 3 Canadian provinces did not increase substantially during the first 2 years of the pandemic. Continued surveillance is warranted as the virus becomes endemic. Résumé: Contexte: L’infection par la COVID-19 est associée à un état procoagulant, à la thrombose et à des événements cardiovasculaires. Son incidence sur les taux d'événements vasculaires dans la population est cependant moins bien comprise. Nous avons étudié les tendances temporelles des hospitalisations pour un accident vasculaire cérébral (AVC) et un infarctus du myocarde dans trois provinces canadiennes (Alberta, Ontario et Nouvelle-Écosse) entre 2014 et 2022. Méthodologie: Des données administratives couplées provenant de chaque province ont été utilisées pour recenser les hospitalisations pour un AVC ischémique, une hémorragie intracérébrale, une thrombose veineuse cérébrale et un infarctus du myocarde. Nous avons calculé les taux d’événements pour 100 000 admissions/trimestre, uniformisés pour correspondre à la population canadienne de 2016. Nous avons évalué les variations par rapport aux taux trimestriels d’avant la pandémie (2014-2020), comparativement aux taux pendant la pandémie (2020-2022), à l’aide d’une analyse de séries chronologiques interrompues avec discontinuité à saut fini au début de la pandémie. Des analyses stratifiées selon le groupe d’âge et le sexe ont également été réalisées. Résultats: Nous avons recensé 162 497 AVC et 243 182 infarctus du myocarde. Au début de la pandémie, aucune variation progressive significative au niveau des AVC pour 100 000 admissions/trimestre n’a été observée dans aucune des trois provinces. Pendant la pandémie, les taux d’AVC sont demeurés stables en Alberta et en Ontario, mais ont augmenté en Nouvelle-Écosse (0,44 pour 100 000 admissions/trimestre; p = 0,004). Au début de la pandémie, une diminution graduelle significative du taux d’infarctus du myocarde pour 100 000 admissions/trimestre a été observée en Alberta (4,72; p < 0,001) et en Ontario (4,84; p < 0,001), mais pas en Nouvelle-Écosse. Durant la pandémie, le taux d’infarctus du myocarde pour 100 000 admissions/trimestre a diminué en Alberta (–0,34; p = 0,01), mais est demeuré stable en Ontario et en Nouvelle-Écosse. Aucune tendance constante n’a été observée selon le groupe d’âge ou le sexe. Conclusions: Les taux d’hospitalisation pour un AVC ou un infarctus du myocarde n’ont pas augmenté de manière substantielle dans les trois provinces canadiennes durant les deux premières années de la pandémie. Une surveillance continue s’impose alors que le virus devient endémique.