Écriture postcoloniale dans Les impatientes de Djaili Amal Amadou

Abstract

Résumé : L’objectif que vise cet article est celui d’examiner et d’élucider comment Djaili Amal Amadou, par le truchement de la théorie féministe postcoloniale de Mohanty (2003), pénètre le thème douloureux du mariage forcé et les conséquences néfastes qui s’en découlent. Autrement dit, le concept sur lequel cette réflexion a été axée est l’esthétique ou l’écriture postcoloniale. Pour y parvenir, l’analyse, en amont, s’est interrogée sur ce qui resterait du concept en littérature quand on va clore le débat colonial. Ce questionnement a permis de dire que le côté scriptural peut être représentatif. Procédant ainsi, l’analyse a pris les divers éléments dont l’énonciation, l’identité et l’altérité qui, généralement, entrent en jeu, quand on veut évoquer le postcolonialisme. Une telle analyse postcoloniale réalisée sur Les impatientes de Djaili Amadou Amal a permis d’affirmer que le postcolonialisme, pris comme mode d’écriture, peut véritablement ressortir la quintessence d’un texte. Mais faut-il noter que dans le texte faisant l’objet de cette étude, c’est essentiellement la question du genre qui reste le point focal - femme, être docile et dominé, homme, maître et décideur de tout. Ce dernier élément fonde l’une des caractéristiques du postcolonialisme qui privilégie le concept du dominant-dominé d’où l’hypothèse selon laquelle les hommes piétinent et bafouent le plus les droits fondamentaux des femmes. Mots clés : Postcolonialisme, écriture, identité, dominant-dominé.