Revista ESMAT (Sep 2019)
REMARQUES SUR LE DIAGNOSTIC EN MATIÈRE PÉNALE
Abstract
L'article est consacré au diagnostic correct en matière pénale. Son auteur analise les problèmes liés au passage de la criminologie universitaire à la pratique de la justice et aux institutions exécutant des décisions judiciaires (service pénitentiaire, agents de probation, etc.).L'auteur indique des difficultés de diagnostic résultant de la complexité de divers facteurs criminogènes, ainsi que de l'impossibilité de les couvrir par un examen approfondi. Leur effet est la faible precisions de la plupart des diagnostics préparés dans la pratique. Cela rend difficile de déterminer une réponse pénale adéquate au crime, en particulier le choix des peines et des mesures pénales appropriées.Cependant, la raison la plus importante de la difficulté à diagnostiquer est le facteur du libre choix de l'homme dans la criminogenèse (homo eligens). Il est visible dans la décision de commettre un crime ou son absence en réponse à une situation spécifique. Ce facteur est très difficile à examiner. L’auteur discute des theses de soi-disant la criminologie humaniste, qui tente d'expliquer le rôle du libre arbitre humain dans la genèse du crime.En conclusion, l'auteur souligne que les tribunaux agissent dans une large mesure de manière schématique. Ils se concentrent sur le nombre le plus grand de décisions et de jugements que possible. Dans la pratique quotidienne, il n’ya pas de temps pour une réflexion intellectuelle approfondie. Il sufit d’appliquer les schémas simplifiés éprouvés et des mêmes outils de diagnostic, d’analyser et d’évaluer les facteurs de risque standard. A la fin d’article son auteur tire la conclusion finale que la criminologie universitaire est utile pour le juge moyen, l'agent de probation ou l’educateur de prison dans une mesure limitée.
Keywords