CJC Open (Apr 2021)

Screening for Obstructive Sleep Apnea in an Atrial Fibrillation Population: What’s the Best Test?

  • Samantha Y. Starkey, BSc,
  • Daniel R. Jonasson, BSc,
  • Stephanie Alexis, BSc, RD,
  • Susan Su, BSc, RRT,
  • Ravinder Johal, RRT,
  • Paul Sweeney, RRT,
  • Penelope M.A. Brasher, PhD,
  • John Fleetham, MBBS, FRCPC,
  • Najib Ayas, MD, FRCPC,
  • Teddi Orenstein, MD, FRCPC,
  • Iqbal H. Ahmed, FRCPC, MPH

Journal volume & issue
Vol. 3, no. 4
pp. 442 – 449

Abstract

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Background: Among individuals with nonvalvular atrial fibrillation (AF), the prevalence of obstructive sleep apnea (OSA) can be as high as 85%. Continuous positive airway pressure treatment for moderate or severe OSA might improve AF outcomes and quality of life, so early identification of OSA might be of value. However, screening questionnaires for OSA are suboptimal because they are weighted toward tiredness and loud snoring, which might be absent in AF patients. NoSAS (Neck, Obesity, Snoring, Age, Sex) is a new OSA questionnaire that excludes these parameters. Acoustic pharyngometry (AP) is a potential novel screening technique that measures pharyngeal cross-sectional area, which is reduced in patients with OSA. Methods: We prospectively compared the accuracy of the NoSAS, the STOP-BANG questionnaire (Snoring, Tiredness, Observed apnea, blood Pressure, Body mass index, Age, Neck circumference and Gender), and AP with home sleep apnea testing (HSAT) in consecutive patients with nonvalvular AF. Results: Of 188 participants, 86% had OSA and 49% had moderate or severe OSA. Mean Epworth Sleepiness Scale scores were low; 5.9 (SD, 3.9), indicating that most participants were not sleepy. Receiver operating characteristic curves for comparisons of screening tests with HSAT showed suboptimal accuracy. For moderate plus severe and severe only groups respectively, the area under the curve was 0.50 (95% confidence interval [CI], 0.42-0.58) and 0.42 (95% CI, 0.34-0.52) for AP, 0.65 (95% CI, 0.58-0.73) and 0.63 (95% CI, 0.52-0.74) for the STOP-BANG questionnaire, and 0.68 (95% CI, 0.60-0.75) and 0.69 (95% CI, 0.59-0.80) for the NoSAS. Conclusions: AP and NoSAS are not sufficiently accurate for screening AF patients for OSA. Because of the high rates of OSA in this cohort, the potential benefits of OSA treatment, and the suboptimal accuracy of current screening questionnaires, cardiologists should consider HSAT for AF patients. Résumé: Contexte: Chez les sujets présentant une fibrillation auriculaire (FA) non valvulaire, la prévalence de l’apnée obstructive du sommeil (AOS) peut atteindre 85 %. En cas d’AOS modérée ou sévère, un traitement par ventilation spontanée en pression positive continue peut améliorer les résultats liés à la FA et la qualité de vie du patient; un diagnostic précoce d’AOS pourrait donc être utile. Les questionnaires de dépistage de l’AOS ne sont toutefois pas optimaux parce qu’ils accordent une grande importance à la fatigue et aux ronflements sonores, des symptômes qui ne se manifestent pas nécessairement en cas de FA. Le questionnaire NoSAS (de l’anglais Neck, Obesity, Snoring, Age, Sex) est un nouvel outil d’évaluation de l’AOS qui ne tient pas compte de ces paramètres. La pharyngométrie acoustique (PA) pourrait aussi constituer une nouvelle technique de dépistage; elle mesure l’aire de section transversale du pharynx, qui est réduite chez les patients souffrant d’AOS. Méthodologie: Nous avons comparé de façon prospective la précision du score au questionnaire NoSAS, du score au questionnaire STOP-BANG (de l’anglais Snoring, Tiredness, Observed apnea, blood Pressure, Body mass index, Age, Neck circumference and Gender) et des résultats de la PA à celle du test d’apnée du sommeil à domicile (TASD) chez des patients consécutifs présentant une FA non valvulaire. Résultats: Sur les 188 participants, 86 % présentaient une AOS et 49 % souffraient d’AOS modérée ou sévère. Le score moyen sur l’échelle de somnolence d’Epworth était faible et se situait à 5,9 (écart-type : 3,9), ce qui indique que la plupart des participants ne ressentaient pas de somnolence. La comparaison entre les questionnaires de dépistage et le TASD effectuée au moyen des courbes caractéristiques de la performance des tests a révélé une précision sous-optimale. Dans les groupes souffrant d’AOS modérée ou sévère et d’AOS sévère seulement, les aires sous la courbe étaient respectivement de 0,50 (intervalle de confiance [IC] à 95 % : de 0,42 à 0,58) et de 0,42 (IC à 95 % : de 0,34 à 0,52) pour la PA, de 0,65 (IC à 95 % : de 0,58 à 0,73) et de 0,63 (IC à 95 % : de 0,52 à 0,74) pour le questionnaire STOP-BANG, et de 0,68 (IC à 95 % : de 0,60 à 0,75) et de 0,69 (IC à 95 % : de 0,59 à 0,80) pour le questionnaire NoSAS. Conclusions: La PA et le questionnaire NoSAS ne sont pas suffisamment précis pour dépister l’AOS chez les patients présentant une FA. Compte tenu de la forte prévalence de l’AOS dans cette cohorte, des bienfaits potentiels d’un traitement de l’AOS et de la précision sous-optimale des questionnaires de dépistage actuels, il conviendrait d’envisager un TASD chez les patients présentant une FA.