Monoko-Zohi de Diégou Bailly : une écriture de la quête identitaire et de la transformation sociale

Abstract

Résumé : Élaborée dans une perspective sociocritique, la présente étude s’inscrit dans la problématique de la guerre et de la tradition. En effet, quand l’Ivoirien Diégou Bailly met en scène et en selle l’épineuse question du rapport de l’Homme à la mort, il indexe également la tradition avec en arrière-plan, la sémantique identitaire. Cette conscience conditionne théoriquement les relations de l’Homme avec le temps, le développement et le pouvoir. À travers Monoko-Zohi, dont la structure externe se présente en tableaux, Diégou Bailly livre aux lecteurs-spectateurs une vision antithétique de la vie : le fanatisme culturel et la tolérance. Cette analyse aspire principalement à la modernisation de la tradition et à l’internationalisation de la culture en impliquant les citoyens dans les options qui engagent le devenir de leurs communautés. Monoko-Zohi se met donc ostensiblement au service du développement durable en vue d’une vie harmonieuse, plus épanouie de l’être humain en général, et de l’Africain, en particulier. Mots-clés : développement, quête identitaire, mentalités, transformation sociale