Ziglôbitha (Sep 2024)

Méthodes empiriques en sciences de l’information et de la communication. De la sémiotique à l’analyse de contenu

  • KABULU MUYOYI Glody et MANONGO BAKENGE Jean Marcel

DOI
https://doi.org/10.60632/ziglobitha.n011.01.vol.1.2024
Journal volume & issue
Vol. 01, no. 11
pp. 05 – 26

Abstract

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Résumé : Quelle est la première exigence dans la réalisation d’un travail scientifique ? Le choix des méthodes reste la première sommation dans la réalisation d’un travail scientifique. Car la scientificité de ce dernier en dépend énormément. En effet, la méthodologie scientifique s’avère incontournable car elle est une véritable logique opératoire en ce sens qu’elle précise les différentes étapes du processus de recherche. Les méthodes empiriques ont le vent en poupe parce qu’elles privilégient la descente sur terrain, la rencontre avec les acteurs et la rigueur dans le traitement des faits. La sémiotique s’articule uniquement autour du texte c’est-à-dire le monde représenté ne l’intéresse pas, mais seulement le fonctionnement du langage, s’appuyant principalement sur le principe d’immanence : rien hors du texte, rien que le texte et tout le texte. Alors que le contexte contribue grandement à la saisie du sens. En effet, cette limite de la sémiotique, oblige de passer à l’utilisation d’autres méthodes telles que l’analyse de contenu qui, dans leurs étapes demandent de tenir compte du contexte. L’analyse de contenu parait la méthode la plus indiquée pour analyse rigoureuse et démonstrative, d’une part pour sa définition comme un éventail d’outils comprenant plusieurs approches et d’autre part à cause de ses étapes, précisément ses trois unités : d’enregistrement, de numération et de contexte. Bien comprise et bien appliquée, l’analyse de contenu conduit nécessairement à des résultats plus probants. Mots-clés : Méthodes – empiriques – Sémiotique – Analyse de contenu.