PAMJ Clinical Medicine (Jul 2020)

Résultats du traitement chirurgical des pseudarthroses aseptiques de la diaphyse fémorale

  • Sériba Sidibé,
  • Thierno Souleymane Bah,
  • Boubacar Soumaré,
  • Mohammed Bouayad,
  • Boutayeb Fawzi

DOI
https://doi.org/10.11604/pamj-cm.2020.3.84.23446
Journal volume & issue
Vol. 3, no. 84

Abstract

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La pseudarthrose constitue un sujet d´actualité et représente l´une des complications les plus redoutables en chirurgie traumatologique. La fréquence de la pseudarthrose de la diaphyse fémorale est estimée à 5%-10% de l´ensemble des fractures de la diaphyse fémorale. Il n´existe pas d´étiologies spécifiques de la Prostate Specific Antigen (PSA), cependant plusieurs facteurs peuvent contribuer à la survenue de celle-ci. Il s´agit d´une étude rétrospective monocentrique réalisée sur une période de 8 ans allant de janvier 2010 à janvier 2018. Nous avons inclus dans notre étude, les adultes présentant une pseudarthrose aseptique post-fracturaire de la diaphyse fémorale basées sur les données cliniques, radiologiques et le résultat biologique du prélèvement peropératoire. Ont été exclus de cette étude, les PSA septiques, les patients âgés de moins de 15 ans. L´âge moyen des patients était de 38,4 ans avec un sexe ratio de 6 hommes/1 femme. La durée médiane entre le traitement de la fracture et la première cure de pseudarthrose était de 8 mois. Il s´agissait d´un échange de clou de diamètre supérieur au clou initial dans 19 cas (79% des cures) et 4 cures avec plaques de compression dynamique (DCP) soit 17%. Le traitement adjuvant a consisté en une décortication + greffe dans 11 cures soit 45,83%, la décortication avec substitut osseux dans 5 cures soit 20,83%. Le véritable traitement de la PSA passe par une prise en charge correcte de la fracture initiale et la consolidation est souvent obtenue au prix de séquelles fonctionnelles qui reste tolérable dans la majorité des cas, mais également de retentissement économique et professionnel considérable.

Keywords