CJC Open (May 2024)
Sex Differences in Outcomes of Adults With Isolated Coarctation of the Aorta
Abstract
Background: Data are limited about the effect (or lack thereof) of sex on clinical outcomes in adults with coarctation of the aorta (COA). The purpose of this study was to compare atherosclerotic cardiovascular disease (ASCVD) risk profile, blood pressure (BP) data, echocardiographic indices, and mortality between men and women with COA. Methods: Retrospective study of adults with COA, and no associated left-sided obstructive lesions, who received care at Mayo Clinic (2003-2022). ASCVD risk profile was assessed as the prevalence of hypertension, hyperlipidemia, type 2 diabetes, obesity, smoking history, and coronary artery disease. A 24-hour BP monitor was used to assess daytime and nighttime BP and calculate nocturnal dipping. Results: Of 621 patients with isolated COA, 375 (60%) were men, and 246 (40%) were women. Women had similar ASCVD risk profile and daytime BP as men. However, women had less nocturnal dipping (7 ± 5 mm Hg vs 16 ± 7 mm Hg, P < 0.001), higher pulmonary artery mean pressure (23 mm Hg [interquartile range: 16-31] vs 20 mm Hg [interquartile range: 15-28], P = 0.04), and higher pulmonary vascular resistance index (3.41 ± 1.14 WU · m2 vs 3.02 ± 0.76 WU · m2, P = 0.006). Female sex was associated with all-cause mortality (adjusted hazard ratio 1.26, 95% confidence interval 1.04-1.94) and cardiovascular mortality (adjusted hazard ratio 1.38, 95% confidence interval 1.09-2.18). Conclusions: Women had a higher risk of both cardiovascular mortality and all-cause mortality compared to the risks in men. This difference may be related to the higher-than-expected ASCVD risk factors, abnormal nocturnal blood pressure, and pulmonary hypertension observed in women in this cohort. Further studies are required to identify optimal measures to address these risk factors. Résumé: Contexte: Il existe peu de données sur l’issue clinique en fonction du sexe chez les adultes présentant une coarctation de l’aorte (CoA). Le but de cette étude consistait donc à comparer le profil de risque de maladie cardiovasculaire athéroscléreuse (MCVAS), les données relatives à la pression artérielle (PA), les indices échocardiographiques et le taux de mortalité chez des hommes et des femmes présentant une CoA. Méthodologie: Il s’agissait d’une étude rétrospective réalisée chez des adultes présentant une CoA en l’absence de lésions obstructives gauches, soignés à la clinique Mayo entre 2003 et 2022. Le profil de risque de MCVAS a été évalué en fonction de la prévalence de l’hypertension, de l’hyperlipidémie, du diabète de type 2, de l’obésité, des antécédents tabagiques et de la coronaropathie. Une surveillance sur 24 heures a été utilisée pour évaluer la PA diurne et nocturne, en plus de calculer la chute nocturne de la PA. Résultats: Parmi les 621 patients présentant une CoA isolée, 375 (60 %) étaient des hommes et 246 (40 %) étaient des femmes. Les femmes présentaient une PA diurne et un profil de risque de MCVAS semblables aux hommes. Elles présentaient néanmoins une chute nocturne de la PA moins prononcée (7 ± 5 mmHg vs 16 ± 7 mmHg, p < 0,001), une pression artérielle pulmonaire moyenne plus haute (23 mmHg [max.-min. : 16-31] vs 20 mmHg [max.-min. : 15-28], p = 0,04) et un indice de résistance vasculaire pulmonaire plus élevé (3,41 ± 1,14 UW · m2 vs 3,02 ± 0,76 UW · m2, p = 0,006). Le sexe féminin a été associé à un plus fort taux de mortalité toutes causes confondues (rapport de risques ajusté : 1,26; intervalle de confiance à 95 % : 1,04-1,94) et de mortalité cardiovasculaire (rapport de risques ajusté : 1,38; intervalle de confiance à 95 % : 1,09-2,18). Conclusions: Les femmes sont exposées à un risque de mortalité cardiovasculaire et de mortalité toutes causes confondues plus élevé que les hommes. Cette différence pourrait être attribuable au rôle plus important que prévu joué par les facteurs de risque de MCVAS ainsi qu’à la pression artérielle nocturne anormale et à l’hypertension pulmonaire chez les femmes de cette cohorte. D’autres études sont nécessaires pour savoir quels seraient les paramètres optimaux qui permettraient d’évaluer ces facteurs de risque.