CJC Open (Mar 2020)
Optimization of Chronic Cardiac Resynchronization Therapy Using Fusion Pacing Algorithm Improves Echocardiographic Response
Abstract
Background: Whether reprogramming of cardiac resynchronization therapy (CRT) to increase electrical synchrony translates into echocardiographic improvement remains unclear. SyncAV is an algorithm that allows fusion of intrinsic conduction with biventricular pacing. We aimed to assess whether reprogramming chronically implanted CRT devices with SyncAV is associated with improved echocardiographic parameters. Methods: Patients at a quaternary center with previously implanted CRT devices with a programmable SyncAV algorithm underwent routine electrocardiography-based SyncAV optimization during regular device clinic visits. This analysis included only patients who could be programmed to the SyncAV algorithm (i.e., in sinus rhythm with intrinsic atrioventricular conduction). Echocardiography was performed before and 6 months after CRT optimization. Results: Of 64 consecutive, potentially eligible patients who underwent assessment, 34 who were able to undergo SyncAV programming were included. Their mean age was 74 ± 9 years, 41% were female, and 59% had ischemic cardiomyopathy. The mean time from CRT implant to SyncAV optimization was 17.8 ± 8.5 months. At 6-month follow-up, SyncAV optimization was associated with a significant increase in left ventricular ejection fraction (LVEF) (mean LVEF 36.5% ± 13.3% vs 30.9% ± 13.3%; P < 0.001) and a reduction in left ventricular end-systolic volume (LVESV) (mean LVESV 110.5 ± 57.5 mL vs 89.6 ± 52.4 mL; P < 0.001) compared with baseline existing CRT programming. Conclusion: CRT reprogramming to maximize biventricular fusion pacing significantly increased LVEF and reduced LVESV in patients with chronic CRT devices. Further studies are needed to assess if a continuous fusion pacing algorithm improves long-term clinical outcomes and to identify which patients are most likely to derive benefit. Résumé: Contexte: On ignore si la reprogrammation du dispositif de resynchronisation cardiaque (DRC) afin d’améliorer la synchronisation électrique se traduit réellement par une amélioration échocardiographique. L’algorithme SyncAV permet de fusionner la conduction intrinsèque et la stimulation biventriculaire. Nous avons tenté de déterminer si la reprogrammation à l’aide de l’algorithme SyncAV d’un DRC implanté de façon permanente permet d’améliorer les paramètres échocardiographiques. Méthodologie: Les patients d’un centre de soins quaternaires porteurs d’un DRC doté d’un algorithme SyncAV programmable ont subi une optimisation électrocardiographique de routine de cet algorithme à l’occasion d’une consultation de suivi. L’analyse ne portait que sur les patients dont le dispositif pouvait être programmé au moyen de l’algorithme SyncAV (c.-à-d. en rythme sinusal avec conduction auriculoventriculaire intrinsèque). Une échocardiographie a été réalisée avant l’optimisation du DRC, puis 6 mois après. Résultats: Sur les 64 patients consécutifs potentiellement admissibles qui ont fait l’objet d’une évaluation, 34 sujets dont le DRC pouvait être programmé à l’aide de l’algorithme SyncAV ont été retenus. Les sujets avaient en moyenne 74 ± 9 ans; 41 % d’entre eux étaient des femmes, et 59 % présentaient une cardiomyopathie ischémique. Le temps écoulé entre l’implantation du DRC et l’optimisation au moyen de l’algorithme SyncAV était en moyenne de 17,8 ± 8,5 mois. Au moment du suivi à 6 mois, l’optimisation au moyen de l’algorithme SyncAV a été associée à une augmentation significative de la fraction d’éjection ventriculaire gauche (FEVG) (FEVG moyenne de 36,5 % ± 13,3 % vs 30,9 % ± 13,3 %; p < 0,001) et à une réduction du volume télésystolique ventriculaire gauche (VTSVG) (VTSVG moyen de 110,5 ± 57,5 mL vs 89,6 ± 52,4 mL; p < 0,001) comparativement à la programmation initiale du DRC. Conclusion: La reprogrammation du DRC afin de maximiser la stimulation biventriculaire par fusion a considérablement augmenté la FEVG et réduit le VTSVG chez les patients porteurs d’un DRC permanent. D’autres études sont nécessaires pour déterminer si un algorithme de stimulation par fusion en continu permet d’améliorer les résultats cliniques à long terme et pour établir le profil des patients les plus susceptibles de bénéficier d’une telle intervention.