Zbornik Radova Filozofskog Fakulteta u Prištini (Jan 2009)

Violation des droits de l'homme, internationale et globale

  • Miklavčič-Predan Neva

Journal volume & issue
Vol. 2009, no. 39
pp. 295 – 300

Abstract

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(francuski) La mise en œuvre des idées et des systèmes des organisations non gouvernementales dans les pays post-yougoslaves est un phénomène récent ne datant que depuis 18 ans. Les organisations non gouvernementales créées à partir du système capitaliste occidental sont transplantées dans le sol de l' ancienne Yougoslavie socialiste en vue de réglementer des domaines de la vie dans la communauté qui ne sont plus inhérents à l' organisation politique et sociale de l' état basé sur l' économie capitaliste. D' une part, ce sont des valeurs sociales, selon la nouvelle nomenclature, valeurs de nature humanitaire, mais d' autre part, les droits de l' homme en tant libertés humaines, c' est-à-dire, les droits politiques de l' homme, sont nouveaux dans l' ex-Yougoslavie. C' est pourquoi le travail en faveur des droits de l' homme en ex-Yougoslavie exerce un schisme, la discorde et les contradictions qui ne peuvent pas être résolus en une seule génération. Dans tous les cas, les droits humains du domaine des droits du travail et de la protection sociale ont été inhérents au système socialiste, tandis que les libertés de l' homme en termes de libertés politiques, la liberté d' expression et d' opinions ont été ignorées dans le socialisme et même perçues comme dirigées contre l' état. Les personnes qui voulaient les pratiquer étaient souvent punies de prison ou par la mort. D' où suit le malaise des structures dirigeantes politiques, qui se sont, d' une part, débarrassées de la responsabilité de la création et du maintien de la sécurité sociale des citoyens et en les a bondonnant à la merci des organisations humanitaires volontaires, lesquelles, ayant un caractère très insuffisant et symbolique, n' ont ni le système ni les moyens financiers pour assumer un tel rôle. D' autre part, les droits politiques de la structure politique des nouveaux États sont toujours considérés comme les privilèges de celle-ci tandis que les citoyens ordinaires ne peuvent pas les pratiquer impunément. Donc, l' idée et la mise en œuvre du système des organisations non-gouvernementales comporte un schisme, ce qui empêche leur bon fonctionnement, en limitant leurs activités à un niveau symbolique d' une action statique formelle en faveur des droits de l' homme, qui ne peut pas être mise en œuvre. Ce qui en résulte, c' est l' hypocrisie du nouveau système, qui, soi-disant, permet une action civile, mais en fait il la limité et l' empêche. Le rôle de la communauté internationale à soutenir les ON Gest également réalisé au niveau d' un soutien symbolique pour les projets bénignes qui ne s' attaquent pas aux vrais problèmes mais aux sujets qui ne changent rien du tout et maintiennent le statu quo. C' est comme cela que cela se passe en Slovénie. La Constitution de la République de Slovénie dans son préambule explique que l' indépendance de la Slovénie était nécessaire pour la protection des droits de l' homme, en s' appuyant sur 'le fait que dans la Yougoslavie étaient vraiment violés les droits humains, les droits nationaux et les droits des républiques et régions autonomes(...) L' Assemblée de la République de Slovénie accepte la loi constitutionnelle de base de l' autonomie et de l' indépendance de la République de Slovénie'. Dans le troisième paragraphe de ce document 'la République de Slovénie garantit la protection des droits de l' homme et des libertés fondamentales de toutes les personnes sur le territoire de la République de Slovénie, indépendamment de leur nationalité, sans aucune discrimination, conformément à la Constitution de la République de Slovénie et les traités internationaux'. Tout ce qui dans ce texte au caractère déclaratif était l' obligation de la République de Slovénie dans la pratique est tout à fait autre chose - il suffit de prendre en compte que l' effacement de 83 560-130 000 non Slovènes du registre des résidents permanents de la Slovénie sur la base de la discrimination raciale le 26 février 1992 - aux fins de nettoyage ethnique administratif de la Slovénie comme le premier acte de l' Etat indépendant de la Slovénie, qui en tant qu' un acte de criminalité raciste n' est pas résolu même aujourd' hui.

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