CJC Open (Aug 2024)
Impact of Long COVID-19 on Health Outcomes Among Adults With Preexisting Cardiovascular Disease and Hypertension: A Systematic Review
Abstract
Background: This review summarizes the impact of long COVID (LC) on the health of adults with preexisting cardiovascular disease (CVD) and hypertension. Methods: We searched Medline, Web of Science (Core Collection), and the Cumulative Index to Nursing and Allied Health Literature (CINAHL), without language restrictions, for articles published from December 1, 2019 through October 10, 2023, to ensure all relevant studies were captured. We included studies that enrolled adults (aged ≥18 years) diagnosed with CVD prior to COVID-19 infection whose infection was subsequently determined to be LC per the World Health Organization definition. We excluded studies with adults diagnosed with CVD concurrent with or subsequent to COVID-19 or with those who solely self-reported LC. We used a custom-built data extraction form to collect a range of study characteristics. Study quality was assessed using modified versions of the National Heart, Lung, and Blood Institute quality-assessment tools. Results: A total of 13,779 studies were identified; 53 were included in the final analysis. Of these, 27 were of good quality and 26 were of fair quality. Health outcomes consisted of the presence of prolonged symptoms of LC (n = 29), physiological health outcomes (n = 20), lifestyle behaviours (n = 19), psycho-social outcomes (n = 13), CVD complications (n = 5), and death and hospital readmission (n = 5). Thirty-four studies incorporated 2 or more outcomes, and 19 integrated only 1. Conclusions: Given the significant impact of LC among individuals with preexisting CVD, specially tailored clinical management is needed for members of this population. Additional studies on the impact of LC among those with CVD and other underlying conditions also would be beneficial. Résumé: Contexte: Cette analyse résume les effets de la COVID longue sur la santé des adultes présentant une maladie cardiovasculaire et une hypertension préexistantes. Méthodologie: Nous avons interrogé les bases de données Medline, Web of Science (Core Collection) et Cumulative Index to Nursing and Allied Health Literature (CINAHL), sans restriction quant à la langue, pour répertorier les articles publiés entre le 1er décembre 2019 et le 10 octobre 2023 et nous assurer que toutes les études pertinentes étaient prises en compte. Nous avons inclus les études portant sur des adultes (≥ 18 ans) qui ont reçu un diagnostic de maladie cardiovasculaire avant un diagnostic de COVID-19 et chez qui l’infection s’est ensuite transformée en COVID longue selon la définition de l’Organisation mondiale de la Santé. Nous avons exclu les études portant sur les adultes ayant reçu un diagnostic de maladie cardiovasculaire au même moment qu’un diagnostic de COVID-19 ou après l’infection, ou sur ceux qui ont signalé eux-mêmes souffrir de COVID longue. Nous avons utilisé un formulaire personnalisé d’extraction des données pour recueillir un ensemble de caractéristiques des études. La qualité des études a par ailleurs été évaluée à l’aide de versions modifiées des outils d’évaluation de la qualité du National Heart, Lung, and Blood Institute. Résultats: Au total, 13 779 études ont été relevées; 53 ont été incluses dans l’analyse finale. Parmi celles-ci, 27 étaient de bonne qualité et 26 étaient de qualité acceptable. Les issues comprenaient la présence de symptômes persistants de COVID longue (n = 29), des problèmes de santé physiologiques (n = 20), des changements d’habitudes de vie (n = 19), des problèmes psychosociaux (n = 13), des complications découlant de la maladie cardiovasculaire (n = 5) et des décès ou des réadmissions à l’hôpital (n = 5). En tout, 34 études portaient sur au moins 2 issues, et 19 n’en intégraient qu’une seule. Conclusions: Étant donné l’effet notable de la COVID longue chez les personnes présentant une maladie cardiovasculaire préexistante, une prise en charge clinique adaptée est nécessaire dans cette population. Il y aurait également lieu de mener d’autres études sur les effets de la COVID longue chez les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires et d’autres maladies sous-jacentes.