CJC Open (Jan 2021)

The Impact of Preoperative Frailty on the Clinical and Cost Outcomes of Adult Cardiac Surgery in Alberta, Canada: A Cohort Study

  • Carmel L. Montgomery, RN, PhD,
  • Nguyen X. Thanh, PhD,
  • Henry T. Stelfox, MD, PhD,
  • Colleen M. Norris, RN, PhD,
  • Darryl B. Rolfson, MD,
  • Steven R. Meyer, MD, PhD,
  • Mohamad A. Zibdawi, MD,
  • Sean M. Bagshaw, MD, MSc

Journal volume & issue
Vol. 3, no. 1
pp. 54 – 61

Abstract

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Background: There is limited information about the impact of frailty on public payer costs in cardiac surgery. This study aimed to determine quality-adjusted life-years (QALYs) and costs associated with preoperative frailty in patients referred for cardiac surgery. Methods: We retrospectively compared costs of frailty in a cohort of 529 patients aged ≥ 50 years who were referred for nonemergent cardiac surgery in Alberta. Patients were screened preoperatively for frailty, defined as a score of 5 or greater on the Clinical Frailty Scale. The primary outcome measure was public payer costs attributable to frailty, calculated in a difference-in-difference (DID) model. Results: The prevalence of frailty was 10% (n = 51; 95% confidence interval [CI], 7%-12%). Median (interquartile range) costs for frail patients were higher in the first year postsurgery ($200,709 [$146,177-$486,852] vs $147,730 [$100,674-$177,025]; P < 0.001) compared to nonfrail; the difference-in-difference attributable cost of frailty was $57,836 (95% CI, $–28,608-$144,280). At 1 year, frail patients had fewer QALYs realized compared to nonfrail patients (0.71 [0.57-0.77] vs 0.82 [0.75-0.86], P < 0.001), whereas QALYs gained were similar (0.02 [–0.02-0.05] vs 0.02 [0.00–0.04], P = 0.58, median difference 0.003 [95% CI, –0.01-0.02]) in frail and nonfrail patients. Conclusions: Frailty screening identified a population with greater impairment in quality-of-life and greater healthcare costs. Costs attributable to frailty represent opportunity costs that should be considered in future cardiac surgical services planning in the context of our aging population and the growing prevalence of frailty. Résumé: Contexte: Il existe peu de renseignements concernant les répercussions de la fragilité sur les coûts pour les payeurs publics en chirurgie cardiaque. Cette étude visait à déterminer les années de vie pondérées par la qualité (QALY, pour Quality-Adjusted Life-Years) et les coûts associés à la fragilité préopératoire chez les patients dirigés vers un service de chirurgie cardiaque. Méthodologie: Nous avons comparé de façon rétrospective les coûts de la fragilité dans une cohorte de 529 patients âgés de 50 ans ou plus qui ont été dirigés vers un service de chirurgie cardiaque pour une intervention non urgente en Alberta. Un dépistage de la fragilité, définie comme un score de 5 ou plus à l’échelle CFS (Clinical Frailty Scale), a été effectué avant l’intervention. Le principal critère d’évaluation était le coût attribuable à la fragilité pour les payeurs publics, calculé selon un modèle d’écart des différences. Résultats: La prévalence de la fragilité a été de 10 % (n = 51; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 7 à 12 %). Les coûts médians (écart interquartile) dans la première année suivant l’intervention chirurgicale ont été plus élevés chez les patients fragiles que chez les patients non fragiles (200 709 $ [146 177 $ à 486 852 $] contre 147 730 $ [100 674 $ à 177 025 $]; p < 0,001); le coût attribuable de la fragilité selon le modèle d’écart des différences a été de 57 836 $ (IC à 95 % : −28 608 $ à 144 280 $). À 1 an, les patients fragiles avaient moins de QALY réalisées que les patients non fragiles (0,71 [0,57 à 0,77] contre 0,82 [0,75 à 0,86]; p < 0,001), alors que le nombre de QALY gagnées était similaire (0,02 [−0,02 à 0,05] contre 0,02 [0,00 à 0,04]; p = 0,58; différence médiane : 0,003 [IC à 95 % : −0,01 à 0,02]) chez les patients fragiles et non fragiles. Conclusions: Le dépistage de la fragilité a permis de repérer une population associée à une perte plus importante de qualité de vie et à des coûts plus élevés en soins de santé. Les coûts attribuables à la fragilité représentent des coûts de renonciation qui doivent être considérés dans la planification future des services de chirurgie cardiaque, dans le contexte du vieillissement de notre population et de la prévalence croissante de fragilité.