Biosécurité en élevages porcins et estimation de cout d’assurance a la peste porcine africaine (PPA) dans les quatre communes péri-urbaines de Kinshasa en République Démocratique du Congo

Abstract

Résumé : Investir dans le secteur très influencé par les effets du changement climatique devient de plus en plus difficile pour la plupart de pays moins résilients à l’occurrence la République Démocratique du Congo. L’assurance en élevage devrait en principe procurer de la garantie aux éleveurs face aux risques internes et externes, malheureusement la pratique reste sans suite pour le peu d’éleveurs qui souscrivent. Cette mauvaise pratique affecte sensiblement la robustesse de la biosécurité interne et externe en élevage porcin dans les communes Urbano-rurales de la ville province de Kinshasa. L’enquête menée auprès des 80 éleveurs dans les quatre communes Urbano-rurales de Kinshasa grâce à la technique de boule de neige. Les résultats ont montré que l’élevage de porc dans les quatre communes péri-urbaines de Kinshasa est une activité des hommes que des femmes (98,75 %). Ils ont un niveau d’étude secondaire (45,5%) et 31,5% du niveau supérieur. La moyenne de biosécurité externe des élevages porcins de 4 communes péri-urbaines de Kinshasa est de 0,453 ± 0,08 (0,35 à 0,39). Ce qui renseigne que la probabilité que des pathologies porcines sévissent dans ces élevages est élevée. Par ailleurs, la biosécurité interne moyenne des élevages porcins est de 0,554 ± 0,036 (0,518 à 0,59). Cela revient à dire que le minimum des normes visant la protection des animaux se trouve au sein même du troupeau est moyennement respecté. Il y a un lien de causalité très élevé (98 %) entre le nombre de porcs assurables et la valeur monétaire de porcs assurables. Un lien de causalité très élevé (98 %) entre le nombre de porc assurable par éleveur et la prime d’assurance peste porcine africaine à percevoir par éleveur. L’équation de la droite est de y = 15,7567x + 13,472 Mots-clés : Elevage, Porc, Assurance, Biosécurité, Peste