Le silence de la femme ou l’expression d’un dogme chrétien

Abstract

Résumé : Cette communication illustre notre intention de montrer en quoi les discours stéréotypés sur l’identité de la femme sont issus d’une construction sociale ancrée dans l’histoire. Ainsi, nous nous proposons de limiter son exploration au contexte de la religion. « Dès lors, l’usage du titre correspond à notre volonté de souligner que la définition sociale du sexe féminin se fonde principalement sur les différences linguistico-religieuses qui le séparent ou l’opposent au sexe masculin. Toutefois, l’étude de ces différences de sexe ne se réduit pas à un travail d’inventaire. « Les pages qui portent l’analyse ne sont ni une recension simpliste des avatars de la condition féminine ni un essai flatteur, soucieux de souligner les qualités et mérites du deuxième sexe » (Blöss, T. & Frickey, 2001). L’objectif de cette communication est de mesurer l’évolution de la prise de parole de la femme et du rôle qu’elle joue dans les assemblées religieuses en analysant les saintes écritures. Finalement, la question centrale à laquelle nous tentons de répondre en fin d’analyse est la suivante : Pourquoi la démocratie, qui se veut inclusive, exclut-elle le « sexe faible » en le condamnant au silence lors des prises de paroles dans le christianisme ? Mots-clés : discours, démocratie, religion, féminisme, égalité