Ziglôbitha (Dec 2022)
Son, musique et couleur chez SCHOPENHAUER : le refus schopenhauerien de la tonalité chromatique
Abstract
Résumé : Dans le déploiement de sa théorie musicale, Schopenhauer réalise que la lumière génère du son. Toutefois, il admet que ce son n’émet aucune détonation ou ne produit pas de choc. Il est donc statique. Il convient cependant, de comprendre que le son est une compression de l’air ou une onde de pression de l’air, en s’opposant à la mécanisation de la musique. C’est ce qui justifie son refus des correspondances établies entre les couleurs et le son, entre musique et couleurs. À l’en croire, il est impossible d’établir des analogies entre les sept couleurs et les sept notes de la gamme diatonique. Car selon lui, les sons n’engendrent pas de couleurs. Mais aujourd’hui, cette pratique est récurrente. Elle a permis à certains physiciens d’inventer des instruments électriques pour générer des couleurs au cours de la production musicale. Et si l’œuvre musicale n’est pas génératrice de couleurs, elle possède certaines caractéristiques scientifiques. Celles-ci font qu’elle est indissociable aux sciences telles que la mathématique, la physique et l’astronomie.