Ziglôbitha (Sep 2024)

Mouton noir, un nouveau métier dans la presse congolaise. Une étude à Kinshasa (Zaire)

  • Jean Pierre KATENDE KASONGO

DOI
https://doi.org/10.60632/ziglobitha.n011.32.vol.5.2024
Journal volume & issue
Vol. 05, no. 011
pp. 449 – 454

Abstract

Read online

Résumé : La problématique relative à l’existence d’une presse libre au Congo Démocratique suscite encore des questions sans réponses appropriées dans les clubs des hommes de la presse. Allons-nous, dans cet article, essayer de relever les phénomènes qui torpillent toute tentative amorcée dans ce but ? En effet, nul n’ignore le rôle que peuvent jouer les médias dans le développement socioculturel d’un pays. Le système global congolais de l’information et de la communication quant à lui reste par le pouvoir. Certains observateurs le qualifient de courant Sakombiste (ancien ministre du régime Mobutu). Car, au départ, cette effervescence de libéraliser le secteur des médias en République Démocratique du Congo, avait des repères aux premiers pas posés par les idéologies des pères de l’indépendance dont la presse a fait son travail d’éveil patriotique. La vision du feu Mobutu et l’influence diplomatique des étrangers à l’époque a plongé les professionnels des médias dans une situation contraste devant défendre l’éthique et la déontologie de leur métier. Il sied de noter que, le manque de bonne politique de gestion du secteur médiatique après la libéralisation nous pousse d’avoir une idée particulière, d’étaler les qualités d’un journaliste professionnel et celui qui exerce de l’amateurisme organisé, bien que les origines du journalisme font montre que ce métier était tout simplement de colporter les nouvelles parfois qui n’ont pas des sources certaines ajoutent les hommes de lettres de l’époque. Mais avant cela, nous faisons un bref aperçu historique de cet événement afin parler quelques réalités qui ont amené la confusion dans le secteur de média de masse congolais. Mots-clés : journaliste professionnel, mouton noir, journaliste amateur.