CJC Open (Mar 2019)

Utilization and Costs of Noninvasive Cardiac Tests After Acute Coronary Syndromes: Insights From the Alberta COAPT Study

  • Kevin R. Bainey, MD, MSc,
  • Daniel Durham, BSc,
  • Yinggan Zheng, MA, Med,
  • Cynthia M. Westerhout, PhD,
  • Padma Kaul, PhD,
  • Robert C. Welsh, MD

Journal volume & issue
Vol. 1, no. 2
pp. 76 – 83

Abstract

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Background: Although appropriate noninvasive cardiac tests (NICTs) after an acute coronary syndrome (ACS) provide useful prognostic information, inappropriate use leads to inefficient expenditure of existing healthcare resources. By using the Alberta Contemporary Acute Coronary Syndrome Patient Invasive Treatment Strategies (COAPT) Registry, we evaluated the use and costs of NICTs among patients discharged within 1 year after ACS. Methods: All patients discharged from the hospital with a primary diagnosis of ACS in Alberta between 2004/2005 and 2015/2016 were included. Frequency of NICTs (stress tests [± imaging] and nonstress imaging tests) was determined from linked provincial databases. Costs were obtained from the Alberta Health Care Insurance Plan Medical Procedure List. Results: Of 55,516 patients with ACS, 30,760 had at least 1 NICT (55.4%), with 13,505 (24.3%) having > 1 NICT performed within 1 year. Temporal trends of NICT increased over time (stress tests: P trend < 0.001; nonstress imaging tests: P trend < 0.001). NICT most commonly occurred within the first 4 months after hospital discharge (stress tests at 2 months; nonstress imaging tests at 3-4 months). In 2015/2016, the total estimated costs of NICT were $1.35M, a 22.4% increase from 2004/2005 (1.10M) (P < 0.001), whereas a decrease in incidence of ACS over the same time period was noted (P = 0.008). Conclusions: Rates of NICT 1 year after ACS are high and increasing over time. Estimated costs of NICT appear to be escalating out of proportion to the ACS growth. Further investigation is warranted because it is speculative whether the increase in NICT and costs results in clinical benefit after ACS. Résumé: Contexte: Bien que les différents examens cardiaques non effractifs (ECNE) effectués après un syndrome coronarien aigu (SCA) fournissent des renseignements utiles au pronostic, leur emploi dans des situations inappropriées entraîne un gaspillage des ressources en santé. À l’aide du registre COAPT (Contemporary Acute Coronary Syndrome Patient Invasive Treatment Strategies) de l’Alberta, nous avons évalué l’emploi des ECNE et les coûts qui y sont associés chez les patients qui ont reçu leur congé de l’hôpital dans l’année suivant un SCA. Méthodologie: Tous les patients qui ont reçu leur congé de l’hôpital après un diagnostic primaire de SCA en Alberta entre 2004-2005 et 2015-2016 ont été inclus. La fréquence des ECNE (épreuves d’effort [avec ou sans examen d’imagerie] et examens d’imagerie au repos) a été déterminée à partir des bases de données provinciales couplées. Les coûts ont été établis à partir de la liste des actes médicaux du régime d’assurance-maladie de l’Alberta. Résultats: Des 55 516 patients ayant présenté un SCA, 30 760 ont subi au moins un ECNE (55,4 %) dans l’année qui a suivi l’événement; 13 505 (24,3 %) d’entre eux ont subi plus d’un ECNE. Les tendances temporelles en matière d’ECNE affichent une hausse (épreuves d’effort : p tendance < 0,001; examens d’imagerie au repos : p tendance < 0,001). Les ECNE ont généralement été effectués au cours des 4 premiers mois après la sortie de l’hôpital (épreuves d’effort, dans les 2 mois; examens d’imagerie au repos, dans les 3 à 4 mois). Le coût total des ECNE effectués en 2015-2016 a été évalué à 1,35 M$, soit une hausse de 22,4 % par rapport à 2004-2005 (1,10 M$) (p < 0,001), tandis que l’incidence des SCA a diminué au cours de la même période (p = 0,008). Conclusions: Les taux d’ECNE effectués dans l’année suivant un SCA sont élevés et augmentent au fil du temps. Le coût estimatif de ces ECNE semble s’accroître de façon disproportionnée par rapport à la croissance des SCA. Une enquête plus approfondie s’impose; à l’heure actuelle, on ne peut que spéculer quant aux bienfaits cliniques qui découlent de l’augmentation des ECNE effectués après un SCA et des coûts qu’ils engendrent.