Recherches (Nov 2018)

Soggettività e iterazione nel romanzo storico-metaforico di Vincenzo Consolo

  • Gianni Turchetta

DOI
https://doi.org/10.4000/cher.1159
Journal volume & issue
Vol. 21
pp. 29 – 54

Abstract

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L’idée d’un roman historique-métaphorique est un aspect primordial du projet littéraire de Consolo, qui le met au point avec les suggestions de deux textes essentiels: l’essai de Hans Magnus Enzensberger Littérature comme historiographie (1966) et celui de Leonardo Sciascia L’ordre des ressemblances (1967). À partir de ces deux sources, cet article étudie certains aspects stratégiques de la densité et de la richesse des couches textuelles. Il s’appuie sur l’analyse du Sourire du marin inconnu : narration « poétique », même sur le plan des macro-structures, ainsi que sur le plan du langage. La syntaxe narrative du Sourire, en fait, procède par la construction d’une série de correspondances et d’analogies, des références croisées et des chevauchements, qui fonctionnent aussi bien selon une logique diégétique de progression du récit, que selon une logique de caractère poétique. Cette écriture mêle les éléments construits de manière semblable, avec un principe de la même nature que celui de la combinaison d’unités métriques-rythmiques en poésie. Enfin, le présent essai va étudier comment Les pierres de Pantalica, qui est, au premier abord, un livre de contes, laisse paraître en filigrane la structure d’un roman historique-métaphorique, semblable au Sourire, comme le montrent clairement les documents d’archives.

Keywords