African Journal of Urology (Jun 2013)

Le mégauretère primitif de type obstructif : stratégies thérapeutiques à propos de 30 cas

  • M.L. Diakité,
  • Y. Coulibaly,
  • H.J.G. Berthé,
  • T. Merrot,
  • K. Chaumoitre,
  • P. Alessandrini,
  • K. Ouattara

DOI
https://doi.org/10.1016/j.afju.2013.02.001
Journal volume & issue
Vol. 19, no. 2
pp. 107 – 112

Abstract

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Objectif: Présenter l’histoire naturelle des mégauretères primitifs de type obstructif, réévaluer notre attitude thérapeutique face aux différentes étiologies et situations du patient. Patients et méthodes: Nous avons revu rétrospectivement 30 enfants de 0 à 15 ans entre Janvier 1996 et février 2008, suivis et traités dans le service pour mégauretère primitif de type obstructif : 16 enfants ont bénéficiés d’un diagnostic anténatal (groupe A) contre 14 enfants de diagnostic post-natal (groupe B). Ces patients ont été explorés par une échographie de l’appareil urinaire, une cystographie rétrograde et mictionnelle, une scintigraphie et une Imagerie par résonance magnétique. Résultats: l’étude a porté sur 30 enfants dont 25 garçons. L’age moyen du groupe A était de 32semaines et 3 jours d’aménorrhée contre 4 ans dans le groupe B. Le mégauretère était à gauche dans 48% des cas, 30% à droite et bilatéral dans 22%. Le mégauretère était obstructif non refluant dans 87% des cas, et obstructif refluant dans 13%. Le délai de suivi de nos patients de groupe A était de 4,2 ± 1,4 ans et le groupe B : 3,6 ± 1,2 ans. La dilatation urétérale rétrovésicale a régressé spontanément dans 50% des cas au cours des 2 premières années de vie. Une correction chirurgicale a été nécessaire chez 63% de nos patients. Conclusion: cette étude a permis de montrer l’intérêt du diagnostic précoce et de la surveillance clinique et radiologique, proposée en 1ère intention, dans la prise en charge du mégauretère et pouvant entraîner la résolution spontanée du mégauretère.

Keywords