CJC Open (Nov 2020)

Despite Having Worse Risk Profiles, Northern Albertans Wait Longer for Specialist Follow-up After Emergency Department Visits for Atrial Fibrillation

  • Brian H. Rowe, MD, MSc,
  • Finlay A. McAlister, MD, MSc,
  • Michelle M. Graham, MD,
  • Brian R. Holroyd, MD, MBA,
  • Rhonda J. Rosychuk, PhD

Journal volume & issue
Vol. 2, no. 6
pp. 610 – 618

Abstract

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Background: Atrial fibrillation and flutter (AFF) are common arrhythmias diagnosed in the emergency department (ED), and prompt follow-up with specialists may yield better outcomes. This study examines time to first specialist outpatient visit following ED discharge for AFF. Methods: Alberta residents aged ≥ 35 years with ED presentations for AFF ending in discharge during 2017-2018 were extracted and linked with hospitalizations and physician claims. A spatial scan and multinomial logistic regression were performed. Regression model predictors included demographics, prior diagnoses, and prior health service use. Results: ED presentations for 4387 patients (54% male; mean age 68 years) were analyzed. Two geographic areas were identified as clusters that had longer times than would be expected by chance: a north cluster of northern areas with an estimated median time of 98 days (95% confidence interval [CI] 82,139), and an east cluster of eastern areas with a median of 57 days (95% CI 47, 68). Patients in the north cluster were more likely to be younger (adjusted odds ratio [aOR] = 0.76 per 5 years, 95% CI 0.62, 0.93) and have prior histories of AFF (aOR = 1.45, 95% CI 1.11, 1.90), congestive heart failure (aOR=1.51, 95% CI 1.15, 1.98), chronic obstructive pulmonary disease (aOR = 2.03, 95% CI 1.55, 2.65), and diabetes (aOR = 1.30, 95% CI 1.00, 1.67). They were less likely to have prior general practitioner outpatient visits (aOR = 0.65 per 5 visits, 95% CI 0.53, 0.81) and specialist outpatient visits (aOR = 0.39, 95% CI 0.30, 0.50) than other patients. Conclusions: Despite being at higher risk, patients in northern areas took longer to see a specialist after an ED presentation for AFF than those from other regions. Innovative strategies for promoting specialist follow-up should be explored. Résumé: Contexte: La fibrillation auriculaire (FA) et le flutter auriculaire sont des troubles arythmiques couramment diagnostiqués dans les services des urgences, et un suivi rapide par un spécialiste pourrait améliorer les résultats pour le patient. La présente étude examine l’intervalle entre le moment où le patient atteint de FA ou de flutter auriculaire obtient son congé du service des urgences et celui de la première consultation externe auprès d’un spécialiste. Méthodologie: Les dossiers des patients albertains âgés de 35 ans ou plus qui se sont présentés au service des urgences pour cause de FA ou de flutter auriculaire et qui ont reçu leur congé en 2017-2018 ont été extraits et couplés aux données de facturation des hôpitaux et des médecins. Une analyse spatiale et une régression logistique multinomiale ont ensuite été réalisées. Le modèle de régression comprenait les facteurs de prédiction suivants : caractéristiques démographiques des patients, diagnostics antérieurs et utilisation antérieure des services de santé. Résultats: Les dossiers de consultation au service des urgences de 4 387 patients (proportion d’hommes : 54 %; âge moyen : 68 ans) ont été analysés. Deux zones géographiques sont ressorties comme des grappes où l’intervalle était plus long que celui auquel on pourrait s’attendre du fait du hasard, soit une grappe de régions du nord où le temps d’attente médian a été estimé à 98 jours (intervalle de confiance [IC] à 95 % : de 82 à 139), et une grappe de régions de l’est où le temps d’attente médian a été estimé à 57 jours (IC à 95 % : de 47 à 68). Les patients de la grappe nord étaient plus susceptibles d’être plus jeunes (risque relatif approché corrigé [RRAc] = 0,76 par tranche de 5 ans; IC à 95 % : de 0,62 à 0,93) et d’avoir des antécédents de FA ou de flutter auriculaire (RRAc = 1,45; IC à 95 % : de 1,11 à 1,90), d’insuffisance cardiaque congestive (RRAc = 1,51; IC à 95 % : de 1,15 à 1,98), de maladie pulmonaire obstructive chronique (RRAc = 2,03; IC à 95 % : de 1,55 à 2,65) et de diabète (RRAc = 1,30; IC à 95 % : de 1,00 à 1,67). Ils étaient moins susceptibles que les autres patients d’avoir déjà consulté en externe un omnipraticien (RRAc = 0,65 par tranche de 5 visites; IC à 95 % : de 0,53 à 0,81) et un spécialiste (RRAc = 0,39; IC à 95 % : de 0,30 à 0,50). Conclusions: Malgré le fait qu’ils soient exposés à un risque plus élevé, les patients de la grappe nord ont attendu plus longtemps que ceux des autres régions avant de consulter un spécialiste après s’être présentés au service des urgences pour cause de FA ou de flutter auriculaire. Il conviendrait d’explorer de nouvelles stratégies pour promouvoir l’importance du suivi par un spécialiste.