Ziglôbitha (Sep 2024)

Autobiographie au Tchad : hybridation des formes de l’écriture du moi

  • Emmanuel KALPET, Simon ANDJAFFA DJALDI & Samedi KOYE

DOI
https://doi.org/10.60632/ziglobitha.n011.09.vol.1.2024
Journal volume & issue
Vol. 01, no. 11
pp. 117 – 130

Abstract

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Résumé : Cet article démontre que certains textes autobiographiques tchadiens sont le lieu d’hybridation des formes de l’écriture du Moi. L’application du « pacte autobiographique » aux œuvres, relevant de cette catégorie générique et de ce champ littéraire, permet de mettre en exergue quelques séquences narratives autobiographiques. Une telle démarche vise à lever le voile sur « l’illusion de permanence » générique, pour constater les jeux d’écriture manifestes, dans ces textes. En les parcourant, il est aisé de constater l’évasion générique présente dans les Mémoires, le journal intime, l’essai et les chroniques. Cette imbrication tient au discours, qui ne s’enferme pas dans le carcan stéréotypé de la poétique, mais contribue à démontrer la porosité des écritures du Moi. Aussi l’enjeu consistera-t-il à réaffirmer l’urgence du contenu narratif, qui l’emporte sur celle de la forme, dans le contexte d’une autobiographie, dont le matériau est l’histoire tumultueuse du Tchad. Mots-clés : Littérature tchadienne, poétique, autobiographie, hybridation, formes de l’écriture du moi.