Nuevo mundo - Mundos Nuevos (Jan 2014)

De los mitos colectivos del héroe (Emiliano Zapata) a las mitologías heroicas personales. Un arte figurativo mexicano

  • Christine Frérot

DOI
https://doi.org/10.4000/nuevomundo.66245

Abstract

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Après une décennie de non-figuration, les artistes des années 1980 et 1990 ont revisité la culture mexicaine en y agrégeant des visions personnelles teintées de surréalisme, de fantastique et de pop-art. Leurs productions sont parodiques, humoristiques, provocatrices et blasphématoires. Diversement héritiers de Frida Kahlo et María Izquierdo, ils s’offrent la liberté d’associer les images de leur vie personnelle (culte de soi) avec celles du quotidien et de l’histoire. Devenus leurs propres héros, ils provoquent en mettant en scène des rapprochements iconographiques absurdes ou des situations irrationnelles ; convertissent les objets du quotidien en icônes ; s’approprient l’art populaire, les images du religieux, la statuaire précolombienne ; réactualisent les pratiques indiennes (vêtements traditionnels, objets rituels). Les œuvres de Julio Galán et de Naum B. Zenil sont ainsi aux antipodes de la production des figures collectives de héros mythifiés, tel Emiliano Zapata, qu’avaient représentées et travaillées leurs devanciers, depuis Diego Rivera, José Clemente Orozco et David Alfaro Siqueiros.

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