L’erreur, un outil pour enseigner la conjugaison du passé et du présent en ghɔmálá’

Abstract

Résumé : L’éducation dans toute société occupe une place prépondérente. Sans elle, il n’y a pas de développement. Cette éducation passe par la transmission des connaissances et le transfert des savoirs aux aprrenants. La problématique abordée est la suivante : comment se servir des erreurs des apprenants dans l’optique de les aider à mieux conjuguer les verbes au présent et au passé en ghɔmáláʼ? De cette problématique, découle l’hypothèse suivante: l’erreur est un outil pour enseigner la conjugaison du présent et du passé en ghɔmáláʼ car elle fait parti du processus de l’enseignement/apprentissage. La théorie qui a soutenue cette étude est le constructivisme de Jean Piaget (1964). Elle nous a aidé à comprendre le processus de l’enseignement/apprentissage et le rôle que l’erreur peut y jouer. En nous appuyant sur un corpus constitué de deux exercices, nous avons procédé à une analyse linguistique qui a abouti à l’isolation des erreurs des apprenants et leurs sources, et par une analyse didactique, nous avons découvert comment l’erreur peut être mise au centre de l’enseignement/apprentissage de la conjugaison en ghɔmáláʼ. Les résultats auxquels nous sommes parvenus montrent que: dans la conjugaison des verbes au présent et au passé en ghɔmáláʼ, les élèves commettent des erreurs de formes princpalement morphosyntaxiques car elles concernent la conjugaison. On y trouve aussi quelques erreurs orthographiques. Pour y remédier, nous avons formulé des règles qui nous ont permis de dire que l’erreur est une donnée bénéfique pour l’apprenant de la conjugaison du présent et du passé en ghɔmáláʼ. Des recherches ultérieures sur d’autres langues pourraient aboutir à la généralisation de ce phénomène. Mots-clés: erreur, enseignement/apprentissage, construtivisme, conjugaison