African and Mediterranean Agricultural Journal - Al Awamia (Dec 2024)
Etude de la dynamique de l’occupation du sol dans la commune de Tondikiwindi dans l’ouest-nigérien
Abstract
Résultat de plusieurs facteurs anthropiques et climatiques, la dynamique de l’occupation du sol permet d’établir l’évolution paysagère dans un contexte de dégradation et de récupération des écosystèmes. La présente étude conduite dans la commune de Tondikiwindi d’une superficie de 11 902 km2, à l’ouest du Niger, a pour objectif de conduire une analyse diachronique basée sur la télédétection et l’outil SIG afin de mettre en évidence les transformations intervenues entre les années 1993 et 2020. Les images Landsat ont été traitées dans le logiciels ArcGIS 10.3. Les classes d’occupation retenues sont la classe de la végétation, des zones agricoles, des zones d’habitation, des plans d’eau et la classe des sols nus. De 1973 à 2020, la classe de la végétation est passée de 70,61% en 1973 à 32% en 2020. La proportion de la classe des sols nus est passée de 11,52% en 1973 à 35,07% en 2020. La proportion des zones agricoles est passée de 12,03% en 1973 à 09,67% en 2020. Quant à la proportion des zones d’habitation, elle est passée de 03,14% en 1973 à 21,4% en 2020. S’agissant des superficies en eau, elles sont passées de 2,67% en 1973 à 1,75% en 2020. Il ressort de l’étude que les formations végétales, les plans d’eau et les zones agricoles, sont en régression par opposition des sols nus et des zones d’habitation, qui sont en progression. Cela implique que les écosystèmes naturels sont en dégradation continue.