INRAE Productions Animales (Jun 2021)

Modélisation du besoin en calcium de la truie reproductrice et variation du rapport phosphocalcique des aliments selon le niveau de performance

  • Nathalie QUINIOU,
  • Anne BOUDON,
  • jean-Yves DOURMAD,
  • Maud MOINECOURT,
  • Nathalie PRIYMENKO,
  • Agnès NARCY

DOI
https://doi.org/10.20870/productions-animales.2021.34.1.4723
Journal volume & issue
Vol. 34, no. 1

Abstract

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Le coût élevé des sources de phosphore et l’impact d’un apport en excès de cet élément sur l’environnement conduisent à restreindre les apports en phosphore aux besoins chez la truie reproductrice. Au contraire, les sources de calcium sont peu onéreuses et, en l’absence de contrainte de teneur maximale sur cet élément, sa teneur peut être assez élevée dans les aliments. Phosphore et calcium doivent pourtant être apportés de façon équilibrée. Un modèle est proposé pour estimer en pratique les besoins en calcium de la truie reproductrice sur la base des connaissances disponibles, beaucoup plus limitées pour cet élément que pour le phosphore. Le modèle ne peut pas être utilisé pour simuler les effets d’une carence en l’apport de l’un ou l’autre minéral en raison des difficultés d’évaluation du degré de minéralisation osseuse qui conduisent à ne pas prendre en compte ce critère. Les tables de valeurs nutritionnelles des matières premières permettent de raisonner l’apport en phosphore sur une base digestible, mais ce n’est pas encore le cas pour le calcium. Une hypothèse de digestibilité est donc appliquée dans le modèle pour estimer le besoin en calcium total, qui devra être actualisée (de même que le calcul du besoin d’entretien) dès que les tables de valeurs des matières premières permettront de formuler les aliments sur la base du calcium digestible. Ces réserves étant posées, le modèle est utilisé pour quantifier le besoin en calcium selon le stade physiologique de la truie et son niveau de production (prolificité, production de lait).