CJC Open (Sep 2022)

Negative Association of Smoking History With Clinically Manifest Cardiac Sarcoidosis: A Case-Control Study

  • Chenchen Xu, BHSc,
  • Pablo B. Nery, MD,
  • Christiane Wiefels, MD,
  • Rob S. Beanlands, MD,
  • Stewart D. Spence, MD,
  • Daniel Juneau, MD,
  • Steven Promislow, MD,
  • Kevin Boczar, MD,
  • Robert A. deKemp, PhD,
  • David H. Birnie, MD

Journal volume & issue
Vol. 4, no. 9
pp. 756 – 762

Abstract

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Background: The etiology of sarcoidosis is still unknown and is likely related to a genetic susceptibility to unidentified environmental trigger(s). Our group and others have extensively described a specific phenotype of primarily Caucasian patients who have clinically manifest cardiac sarcoidosis (CS). In this study, we sought to explore whether smoking is associated with this specific phenotype of sarcoidosis. Methods: We performed a case-control study. Cases with clinically manifest CS were prospectively enrolled in the Cardiac Sarcoidosis Multi-Center Prospective Cohort Study (CHASM-CS registry; NCT01477359) and answered a standardized smoking history questionnaire. Cases were matched 10:1 with controls from the Ontario Health Study. Pretreatment positron emission tomography scans with 18F-fluorodeoxyglucose were compared for smokers vs nonsmokers. Results: Eighty-seven cases met the inclusion criteria. A total of 82 of 87 (94.3%) answered the questionnaire and were matched with 820 controls. A clear negative association of sarcoidosis and smoking was found, with 23 of 82 CS cases (28.0%) being current or ex-smokers, vs 392 of 820 controls (47.8%; P = 0.0006). CS patients with a smoking history had significantly less lifetime consumption (8.31 ± 9.20 pack-years) than the controls (15.34 ± 10.84 pack-years; P < 0.003). On 18F-fluorodeoxyglucose-positron emission tomography scan, the mean standardized uptake value of the left ventricle was 4.2 ± 8.98 in lifetime nonsmokers vs 2.89 ± 2.07 in patients with a smoking history (P < 0.0001). Conclusions: We describe a strong negative association between smoking history and clinically manifest CS. Nonsmokers had more severe myocardial inflammation (greater mean standardized uptake value of the left ventricle) than did patients with a smoking history. Further research is needed to understand these associations and whether they have therapeutic potential. Résumé: Introduction: L’étiologie de la sarcoïdose est encore inconnue et est possiblement liée à une susceptibilité génétique à un ou des déclencheurs environnementaux inconnus. Notre groupe et d’autres groupes ont exposé sous tous ses aspects un phénotype particulier chez des patients principalement blancs qui ont une sarcoïdose cardiaque (SC) manifeste sur le plan clinique. Dans la présente étude, nous avons cherché à explorer si le tabagisme est associé à ce phénotype particulier de la sarcoïdose. Méthodes: Nous avons réalisé une étude cas témoins. Les cas qui avaient une SC manifeste sur le plan clinique ont été inscrits de façon prospective à l'étude CHASM-CS (Cardiac Sarcoidosis Multi-Center Prospective Cohort Study, registre CHASM-CS; NCT01477359) et ont répondu à un questionnaire standardisé sur les antécédents de tabagisme. Les cas ont été appariés 10:1 aux témoins de l’Étude sur la santé Ontario. Nous avons comparé avant le traitement la tomographie par émission de positons au 18F-fluorodéoxyglucose des fumeurs vs des non-fumeurs. Résultats: Quatre-vingt-sept cas répondaient aux critères d’inclusion. Un total de 82 sur 87 (94,3 %) cas ont rempli le questionnaire et ont été appariés à 820 témoins. Nous avons observé une association négative claire entre la sarcoïdose et le tabagisme, soit 23 sur 82 cas de SC (28,0 %) qui fumaient actuellement ou étaient des ex-fumeurs vs 392 sur 820 témoins (47,8 % ; P = 0,0006). Les patients atteints de SC qui avaient des antécédents de tabagisme avaient une consommation significativement moindre durant leur vie (8,31 ± 9,20 paquets-années) que les témoins (15,34 ± 10,84 paquets-années ; P < 0,003). À la tomographie par émission de positons au 18F-fluorodéoxyglucose, la valeur moyenne de fixation normalisée du ventricule gauche était de 4,2 ± 8,98 chez les non-fumeurs de toujours vs 2,89 ± 2,07 chez les patients qui avaient des antécédents de tabagisme (P < 0,0001). Conclusions: Nous démontrons une forte association négative entre les antécédents de tabagisme et la SC manifeste sur le plan clinique. Les non-fumeurs avaient plus d’inflammation myocardique grave (une plus grande valeur moyenne de fixation normalisée du ventricule gauche) que les patients qui avaient des antécédents de tabagisme. D’autres recherches sont nécessaires pour comprendre ces associations et savoir s’ils ont un potentiel thérapeutique.