Reproductive Health (Mar 2019)

Can community health workers increase modern contraceptive use among young married women? A cross-sectional study in rural Niger

  • Mohamad I. Brooks,
  • Nicole E. Johns,
  • Anne K. Quinn,
  • Sabrina C. Boyce,
  • Ibrahima A. Fatouma,
  • Alhassane O. Oumarou,
  • Aliou Sani,
  • Jay G. Silverman

DOI
https://doi.org/10.1186/s12978-019-0701-1
Journal volume & issue
Vol. 16, no. 1
pp. 1 – 10

Abstract

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Abstract Contexte La République du Niger a le taux le plus élevé de mariages précoces et de fécondité des adolescentes du monde. Les récentes initiatives mondiales pour la santé, telles que Planification Familiale 2020 (FP2020), ont redynamisé les investissements dans la planification familiale dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Dans le cadre de cette initiative, le Niger a mis en œuvre des plans ambitieux pour accroître la prévalence de la contraception par le biais de politiques conçues pour accroître la couverture et l’accès aux services de planification familiale. Une des stratégies consiste au déploiement d’agents de santé communautaires volontaires (relais communautaires) en milieu rural pour améliorer l’accès aux services de planification familiale, en particulier chez les adolescents et les jeunes. L’objectif de cet article est. de déterminer si les visites à domicile conduites par des relais sont associées à une utilisation accrue de la contraception moderne chez les jeunes femmes mariées des zones rurales du Niger. Méthodes Les données transversales d’une enquête-ménages ont été collectées auprès de jeunes femmes mariées âgées de 13 à 19 ans dans trois districts ruraux de la région de Dosso, au Niger, de Mai à Août 2016. Une régression logistique multivariée a été menée pour évaluer la probabilité que les jeunes femmes mariées déclarant utiliser actuellement des méthodes contraceptives modernes après avoir été visitées par un relai au cours des trois derniers mois. Résultats Au total, 956 jeunes femmes mariées ont été incluses dans l’analyse finale. Parmi les participants à l’étude, 9,3% ont signalé une visite de relais pour discuter de problèmes de santé au cours des trois derniers mois et 11,4% ont déclaré utiliser actuellement une méthode de contraception moderne. En tenant compte des variables sociodémographiques, les probabilités d’utilisation actuelle de méthodes contraceptives modernes étaient plus élevées chez les jeunes femmes mariées visitées par un relai au cours des trois derniers mois par rapport à celles qui n’avaient pas été visitées par un relai au cours de cette période (AOR = 1,94 [95% IC 1,07-3,51]). Dans cette étude, les relais étaient moins susceptibles de rendre visite aux femmes nullipares et aux femmes ayant travaillé au cours des 12 derniers mois. Conclusion Les jeunes femmes mariées visitées par les relais étaient plus susceptibles d’utiliser des méthodes de contraception modernes que celles qui n’étaient pas visitées par les relais. Ces résultats concordent avec ceux d’études similaires sur la planification familiale menées en Afrique subsaharienne et suggèrent que les relais au Niger pourraient donner accès à des services essentiels de planification familiale dans les zones rurales et difficiles d’accès. Des efforts supplémentaires pour comprendre les barrières contraceptives rencontrées par les femmes nullipares et les travailleuses devraient constituer une priorité de recherche essentielle au Niger.