Reproductive Health (Jul 2019)

Distribution and quality of emergency obstetric care service delivery in the Democratic Republic of the Congo: it is time to improve regulatory mechanisms

  • Dieudonné Mpunga Mukendi,
  • Faustin Chenge,
  • Mala A. Mapatano,
  • Bart Criel,
  • Gilbert Wembodinga

DOI
https://doi.org/10.1186/s12978-019-0772-z
Journal volume & issue
Vol. 16, no. 1
pp. 1 – 13

Abstract

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Résumé Contexte Selon les résultats de l’Enquête Démographique et de Santé 2013–2014, la mortalité maternelle et néonatale reste encore élevée en République Démocratique du Congo (RDC). L’objectif de cette étude était d’évaluer la disponibilité, la qualité et l’équité des soins obstétricaux d’urgence (SOU) en RDC. Méthodes En 2014, une enquête transversale était organisée dans 11 provinces de la RDC sur un échantillon de 1 568 formations sanitaires (FOSA) sélectionnées par échantillonnage aléatoire à plusieurs degrés. Les données étaient collectées à travers les interviews, la revue documentaire et l’observation directe. Les informations collectées ont porté sur la disponibilité, la qualité et l’équité des SOU en fonction de la localisation de la FOSA (urbaine ou rurale), son appartenance administrative (publique ou privée), le type de FOSA et la province. Les associations entre les variables étaient mesurées par le test du chi carré de Pearson, au seuil de signification alpha de 0,05. Résultats Au total, 1 555 FOSA (99,2%) étaient enquêtées. Parmi celles-ci, 9,1% fournissaient les SOU de base et 2,9% les SOU complets. L’offre des SOU était inégalement répartie à travers les provinces et selon la localisation de la FOSA, le milieu urbain étant plus favorisé. Les provinces de Kinshasa et du Nord-Kivu étaient mieux servies par rapport aux autres provinces. La césarienne et la transfusion sanguine étaient aussi fournis par les centres de santé (6,5% et 9,0% respectivement) et par les postes de santé (2,3% et 2,3% respectivement) et ce, malgré que les normes d’organisation des zones de santé ne le permet pas. Aucune FOSA ne fournissait les SOU de qualité, suite à l’indisponibilité des normes et directives appropriées. Conclusions La distribution et la qualité des SOU sont encore problématiques. La faible réglementation et la faible supervision des FOSA semble en être un des facteurs contributifs. Nous recommandons au ministère de la santé d’aller au-delà du simple octroi de fonds et d’assurer la mise en place et le suivi des procédures et standards appropriés pour la prestation de service.

Keywords