Revue d’Elevage et de Médecine Vétérinaire des Pays Tropicaux (Jan 1994)

Les chimiorécepteurs des ailes chez la glossine (<em>Diptera : Glossinidae</em>). Approche structurale et électrophysiologique chez <em>Glossina fuscipes fuscipes</em>

  • I. Deportes,
  • B. Geoffroy,
  • Dominique Cuisance,
  • C.J. Den Otter,
  • D.A. Carlson,
  • M. Ravallec

DOI
https://doi.org/10.19182/remvt.9137
Journal volume & issue
Vol. 47, no. 1
pp. 81 – 88

Abstract

Read online

De récentes études montrent qu'il existe des sensilles sur le bord antérieur des ailes de la mouche tsé-tsé Glossina fuscipes fuscipes Newstead, 1910. L'aspect externe de ces soies laisse à penser qu'elles ont un rôle chimiorécepteur gustatif, probablement associé à une fonction tactile. L'utilisation de deux techniques modernes d'investigation, la microscopie électronique à transmission et l'électrophysiologie, confirme cette hypothèse. Ces méthodes mettent en évidence au moins quatre cellules nerveuses associées à chaque sensille. Trois de ces cellules possèdent un rôle gustatif alors qu'une seule présente un rôle mécanorécepteur. Les dendrites gustatives répondent à des stimuli très variés (excréments de mouches tsé-tsé, liquide de Ringer, phéromones sexuelles).

Keywords