Application of a Synthetic Copolymer under Harsh Environment Conditions in the Ploen-Ost Field Utilisation d'un copolymère synthétique dans des conditions d'environnement très dures sur le gisement de Ploen-Ost

Abstract

In the Ploen-Ost field in northern Germany, a polymer pilot flood is being carried out under harsh reservoir conditions. For the project, it was necessary to develop a synthetic polymer resistant to the high reservoir temperatures of more than 90°C and the brine's total salt content of about 140 kg/m3. To dissolve the powdered polymer to a suitable solution, specially designed mixing facilities were installed on the site. The high retention of the polymer on reservoir material jeopardized the economics of the polymer flood. However, adsorption could be reduced by a specially developed process which uses a low-cost sacrificial agent. Injection of the polymer into Well 32a at Ploen-Ost began in September 1989. By December 1990, 37 t of chemical tracer, 295 t of sacrificial agent, and 150 t of polymer had been injected without significant problems. A response in the first well was observed in May 1990. Sur le gisement de Ploen-Ost, en Allemagne septentrionale, un essai pilote d'injection de polymère est en cours, dans des conditions de terrain très difficiles. Pour ce projet, il a fallu mettre au point un polymère de synthèse résistant aux températures très élevées du gisement, plus de 90°C, et à la teneur totale en sel de la saumure, qui avoisine les 140 kg/m3. Pour dissoudre la poudre de polymère et obtenir la solution voulue, des installations spéciales de brassage ont été construites sur le site. La forte rétention du polymère par le gisement a bouleversé les conditions économiques de l'injection. On a toutefois pu réduire l'adsorption par un procédé spécialement mis au point qui utilise un agent sacrificiel de faible coût. L'injection du polymère dans le puits 32a de Ploen-Ost a débuté en septembre 1989. En décembre 1990, 37 t de marqueur chimique, 295 t d'agent sacrificiel et 150 t de polymères avaient été injectées sans problèmes majeurs. C'est en mai 1990 que l'on a observé pour la première fois une réaction dans le premier puits.