Altralang Journal (Nov 2023)
L’écriture de l’espace urbain dans la littérature féminine algérienne chez Elissa Rhais « Blida » et Assia Djebar « Nulle part dans la maison de mon père » : une question de matrimoine ?
Abstract
ABSTRACT: This article, which forms part of our research into Algerian women's literature in French, looks at the writing of urban space as a place where freedom is sought and a legacy passed on. In reading Elissa Rhais's “Blida” and Assia Djebar's “Nulle part dans la maison de mon père”, we found that women don't just write to bear witness to an experience or to claim freedom; their writing transcribes and forever inscribes their cities in a memory and a universal heritage. Consequently, women's writing about urban space is a question of heritage. Our contribution aims to understand and recognise the mechanisms put in place by Elissa Rhais and Assia Djebar to transpose their realities into a fictional universe where it is and will be a question of memory, identity and speaking out. RÉSUMÉ : Le présent article qui s'inscrit dans le cadre des recherches sur la littérature féminine algérienne de graphie française, s'intéresse à l'écriture de l'espace urbain comme lieu de quête de liberté et de transmission d'un héritage. En effet, en lisant le texte d’Elissa Rhais «Blida» et le roman d’Assia Djebar «Nulle part dans la maison de mon père», nous avons constaté que les femmes n'écrivent pas que pour témoigner d'un vécu ou revendiquer une liberté ; leur écriture transcrit et inscrit à tout jamais leurs villes dans une mémoire et un héritage universel. Par conséquent, l'écriture de l'espace urbain par les femmes est une question de matrimoine. Notre contribution vise à connaître et reconnaître les mécanismes mis en place par Elissa Rhais et Assia Djebar pour transposer leurs réalités dans un univers fictionnel où il est et sera question de mémoire, d’identité et de prise de parole.
Keywords