Geography, Environment, Sustainability (Mar 2014)

ZONES D’INTERFAÇAGE GEOGRAPHIQUE ET METHODE DE COMPARAISON AUTOMATIQUE DE DONNEES

  • Alba Fuga

DOI
https://doi.org/10.24057/2071-9388-2014-7-1-30-38
Journal volume & issue
Vol. 7, no. 1
pp. 30 – 38

Abstract

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Dans le cadre de l’analyse d’un territoire sur le plan géophysique, et dans le but d’en identifier les ressources naturelles, de nombreuses informations sont acquises. Il s’agit de classifier, caractériser, et interpréter des mesures obtenues par campagnes de navigation sismique, par carottage, acquises dans des puits de forage, ou encore par campagnes de prélèvement d’échantillons. La problématique qui accompagne cette analyse de territoire concerne d’une part la gestion des données complexes et volumineuses dans leurs lieux de stockage. D’autre part la question de l’aide à l’interprétation est posée lorsqu’il s’agit de classifier et comparer de la manière la plus automatique possible ces représentations et caractérisations du territoire. Dans ce contexte ont été développés la méthodologie et les programmes LAC (Logiciel Automatique de Comparaisons).L’un des mécanismes mis en place dans cette méthodologie concerne l’interaction entre un système de filtrage à tamis de critères de comparaison et un système de seuillage pour définir une résolution de comparaison et de regroupement. Cette résolution représente un élément clé de l’analyse car elle permet de détecter des zones d’interfaçage, de frontière, ou de changement de milieu, tout en qualifiant un caractère plus ou moins progressif de ces frontières. Après une première description de la méthodologie LAC, nous voyons de quelle manière elle s’applique aux données de géosciences et comment on peut la décliner sur le plan géographique.

Keywords