Akofena (Jun 2024)

Critique de la dysphorisation des éléments naturels lies a l’imagination matérielle bachelardienne dans les textes poétiques de Tati Loutard

  • Noëlle Adjoua Larissa ASSOUMAN Épse KOFFI

DOI
https://doi.org/10.48734/akofena.n012.vol.5.36.2024
Journal volume & issue
Vol. 05, no. 012

Abstract

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Résumé : L’imagination matérielle bachelardienne est une réflexion sur la matière (l’eau, le feu, la terre, l’air), laquelle prend en compte la matérialité du cosmos en examinant le progrès des sciences et la création de nouvelles images découvertes grâce à ladite matière. Ces quatre éléments (eau, feu, terre, air) constitutifs de la nature exercent selon BACHELARD une fascination suggérant une analyse littéraire basée sur la conscience de l’inconscient et de l’imagination. Ainsi, cette imagination matérielle produit donc des images directes dont les mouvements incessants de transformation-création se ressourcent dans les images primitives et renouvelle de ce fait la critique littéraire en recherchant la profondeur, le primitif, l’éternel. Cet imaginaire (imagination matérielle) donne à la poésie son essence en se détachant des nombreux suffixes qui fondent le champ de la beauté et, ce faisant, s’évertue à trouver, derrière les images perceptibles, des images souterraines ou dissimulées, des images qui se cachent et, bien souvent, des complexes. Ainsi, sa pénétration dans les formes imaginées procure au fait poétique une ouverture qui, incessamment, appelle des métaphores nouvelles auxquelles, elle, – imagination matérielle – confère l’unité de sa substance. Mots-clés : Critique ; Dysphorisation ; Imagination matérielle ; Bachelardienne ; Poétiques