Ziglôbitha (Sep 2024)
Le théâtre cornélien aux antipodes des contraignantes théories injonctives aristotéliciennes : quand la narration épico-romanesque se fait bourreau de l’action dramatique dans L’Illusion comique (1636)
Abstract
Résumé : Dans la présente étude, il est question de montrer que dans L’illusion comique, Pierre Corneille, dans sa manie réformatrice habituelle, s’est explicitement résolu de décentrer la source d’inspiration des dramaturges de son époque. En effet, il s’est plu à substituer le Moyen Âge à l’Antiquité sans pour autant décevoir les lecteurs classiques. Si les thèmes sont médiévaux, la manière dont il les traite est classique. Nous nous sommes résolu alors de montrer que l’approche transhistorique, qui sous-tend notre analyse, est favorable à une autre dite intergénérique, laquelle consistant à considérer L’illusion comique comme une pièce dramatique aux carrefours des genres (Théâtre, poésie, roman etc.). Mots-clés : Ambivalence, déconstruction, discontinuité, narrateur, chevaleresque.