Revue d’Elevage et de Médecine Vétérinaire des Pays Tropicaux (Jan 1993)

La cowdriose en Guadeloupe et dans les Caraïbes

  • Emmanuel Camus,
  • Dominique Martinez,
  • L. Beauperthuy,
  • A. Benderdouche,
  • S. Coisne,
  • C. Corbette,
  • N. Denormandie,
  • G. Garris,
  • E. Harris,
  • T. King,
  • Laurence Lannoy,
  • A. Louvet,
  • E. Lunel,
  • M. Montrose,
  • B. Nisbett,
  • B. Nyack,
  • J. Robinson,
  • P. Rouchosse,
  • G.B. Swanston,
  • B. Thiébot,
  • G.D. Thye

DOI
https://doi.org/10.19182/remvt.9345
Journal volume & issue
Vol. 46, no. 1-2

Abstract

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Une enquête séro-épidémiologique sur la cowdriose dans les Petites Antilles a été organisée en 1992, de la Grenade jusqu'à Saint-Martin. Un échantillon de 1 % des ruminants a été choisi au hasard et les sérums ont été analysés par ELISA indirect. Le pourcentage de sérums positifs était de 30 % à la Guadeloupe, 25 % à Antigua, 2,2 % à Saint-Martin, 1,3 % à St.Kitts et Nevis, 3,8 % à Montserrat, 1,7 % à Dominique, 1,5 % à Sainte-Lucie, 1,5 % à Saint-Vincent, 3,5 % à la Barbade, 2,9 % à la Grenade et de 7 % à la Martinique. On sait que la population de ruminants de la Guadeloupe et d'Antigua est infectée par la cowdriose. Le pourcentage faible de sérums positifs et l'absence de cas cliniques dans les autres îles suggèrent fortement que les sérums positifs dans ces îles sont probablement imputables à des réactions croisées non-spécifiques entre Cowdria et d'autres micro-organismes (peut-être Ehrlichia), qui restent à être identifiées. Cependant, il convient de porter une attention particulière aux pourcentages relativement élevés de moutons positifs à la Martinique (15 %) et à Montserrat (11 %).

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