La chefferie traditionnelle en Côte d’Ivoire : quels enjeux dans la prévention de la drépanocytose ?

Abstract

Résumé : La drépanocytose fait partie des maladies négligées. Ne disposant pas d’une plus large visibilité en raison du manque de communication, elle demeure dans le silence et n’est connu que par les malades, les parents de malades et une fine population ivoirienne. Afin d’empêcher les populations ivoiriennes de courir le risque d’être des personnes malades surtout avec la très forte proportion de la population rurale qui ne comprend pas encore la langue usuelle qu'est le français, le présent article vise à montrer l’enjeux du recours au chef traditionnelle dans la lutte contre la drépanocytose. La méthodologie adoptée à consister à l’exploitation d’un corpus de donnée pluridisciplinaire. Le dépouillement des informations recueillies donne à comprendre que le chef traditionnel est d’une utilité dans l’amélioration de la situation sanitaire des populations ivoiriennes à partir de l’education pour la santé. C’est une stratégie de lutte dont l’objectif est d’effacer les profonds clivages entre milieu urbain et milieu rural en matière d’éducation pour la santé. Mots clés : drépanocytose, maladie génétique, chef traditionnel, éducation.